Je titre avec le slogan du journal Fakir, pour vous entretenir de la similarité de l'époque avec une autre que l'humanité a déjà vécue.
Peu de temps avant que Hitler accède au pouvoir et mette en place sa politique, les industriels et patrons de l'époque avaient déjà choisi leur camp. En effet, la recherche de profit qui est le seul leitmotiv d'un entrepreneur (ce qu'on ne peut d'ailleurs lui reprocher : c'est en quelque sorte son rôle dans la société) aboutit fatalement à une forme d'esclavagisme des salariés, plus ou moins prononcée et admise selon le climat social du moment, et une mise en coupe réglée de la démocratie. Démocratie et salariés sont les deux obstacles majeurs à plus de profit. En temps de crise, quand plus rien ne va, il est donc bien naturel que les dirigeants scandent "Plutôt Hitler que le front populaire". C'est de la froide logique mathématique. Comme dit Franck Lepage : "la démocratie c'est chiant, c'est le fascisme qui est naturel".
Le glissement à l'extrême-droite de la droite parlementaire, voire de l'ensemble de l'échiquier politique, qu'on observe aujourd'hui, est juste la pente naturelle d'un système pseudo-démocratique (en fait oligarchique).
On sait tout ça, et on sait aussi qu'à la fin, c'est le bon sens qui l'emporte parce que c'est ce qui convient au plus grand nombre. On l'emporte, oui, mais après malheureusement une parenthèse de folie furieuse et destructrice qu'on aimerait tous éviter. La majorité des gens est bien entendu du bon côté, nous ne sommes pas tous des fascistes qui nous ignorons, nous souffrons juste de plusieurs défauts : l'inconscience, l'égoisme, l'ignorance, l'apathie.
L'inconscience qui ne nous fait même pas voir le problème tant qu'on n'a pas le nez dedans. Celle qui nous fait considérer le FN comme une solution (enfin, quand je dis "nous"...), celle qui nous empêche de voir que chercher le prix le plus bas à tout prix, par exemple, est la meilleure façon de se tirer une balle dans le pied.
L'égoïsme qui nous fait croire que c'est la faute de l'autre. De l'allemand, de l'arabe, du chinois, du voisin, du riche, du pauvre, ... Et nous évite de balayer devant notre porte.
L'ignorance des faits historiques, de ce qui s'est déjà produit avant nous, des mêmes causes qui produisent les mêmes effets.
L'apathie qui nous rend indolents. La flemme de prendre conscience, de surmonter l'égoïsme facile et d'apprendre ce qu'on ignore.
À la fin, c'est nous qu'on gagne, parce qu'après la catastrophe, la guerre, les camps de concentration, la dictature, tous ces défauts disparaissent d'un coup et on remet les choses en place. Suffit d'être patient... et d'accepter la catastrophe en espérant qu'elle tombe pas sur nos pompes. Ou alors, on se prend en main pour prendre conscience collectivement et corriger le tir avant. Et on explique ça aux autres qui ont pas encore compris, ce que j'essaie de faire ici.
On a déjà vécu ça. c'est le jour de la marmotte qui recommence chaque fois. Va-t-on sacrifier une fois de plus des millions de vies innocentes ? À toi de voir.
Peu de temps avant que Hitler accède au pouvoir et mette en place sa politique, les industriels et patrons de l'époque avaient déjà choisi leur camp. En effet, la recherche de profit qui est le seul leitmotiv d'un entrepreneur (ce qu'on ne peut d'ailleurs lui reprocher : c'est en quelque sorte son rôle dans la société) aboutit fatalement à une forme d'esclavagisme des salariés, plus ou moins prononcée et admise selon le climat social du moment, et une mise en coupe réglée de la démocratie. Démocratie et salariés sont les deux obstacles majeurs à plus de profit. En temps de crise, quand plus rien ne va, il est donc bien naturel que les dirigeants scandent "Plutôt Hitler que le front populaire". C'est de la froide logique mathématique. Comme dit Franck Lepage : "la démocratie c'est chiant, c'est le fascisme qui est naturel".
Le glissement à l'extrême-droite de la droite parlementaire, voire de l'ensemble de l'échiquier politique, qu'on observe aujourd'hui, est juste la pente naturelle d'un système pseudo-démocratique (en fait oligarchique).
On sait tout ça, et on sait aussi qu'à la fin, c'est le bon sens qui l'emporte parce que c'est ce qui convient au plus grand nombre. On l'emporte, oui, mais après malheureusement une parenthèse de folie furieuse et destructrice qu'on aimerait tous éviter. La majorité des gens est bien entendu du bon côté, nous ne sommes pas tous des fascistes qui nous ignorons, nous souffrons juste de plusieurs défauts : l'inconscience, l'égoisme, l'ignorance, l'apathie.
L'inconscience qui ne nous fait même pas voir le problème tant qu'on n'a pas le nez dedans. Celle qui nous fait considérer le FN comme une solution (enfin, quand je dis "nous"...), celle qui nous empêche de voir que chercher le prix le plus bas à tout prix, par exemple, est la meilleure façon de se tirer une balle dans le pied.
L'égoïsme qui nous fait croire que c'est la faute de l'autre. De l'allemand, de l'arabe, du chinois, du voisin, du riche, du pauvre, ... Et nous évite de balayer devant notre porte.
L'ignorance des faits historiques, de ce qui s'est déjà produit avant nous, des mêmes causes qui produisent les mêmes effets.
L'apathie qui nous rend indolents. La flemme de prendre conscience, de surmonter l'égoïsme facile et d'apprendre ce qu'on ignore.
À la fin, c'est nous qu'on gagne, parce qu'après la catastrophe, la guerre, les camps de concentration, la dictature, tous ces défauts disparaissent d'un coup et on remet les choses en place. Suffit d'être patient... et d'accepter la catastrophe en espérant qu'elle tombe pas sur nos pompes. Ou alors, on se prend en main pour prendre conscience collectivement et corriger le tir avant. Et on explique ça aux autres qui ont pas encore compris, ce que j'essaie de faire ici.
On a déjà vécu ça. c'est le jour de la marmotte qui recommence chaque fois. Va-t-on sacrifier une fois de plus des millions de vies innocentes ? À toi de voir.