L’accaparement des terres africaines :
nouveau colonialisme
La
terre arable est une marchandise en vente sur le marché international. Ce
phénomène, véritable dépossession des peuples de leurs Biens, a pris des
proportions assez méconnues, même s’il est dénoncé par divers organismes dont
cet article s’inspire. Ce scandale d’accaparement de la terre arable s’amplifie
dans de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie ou encore en Amérique latine. Il est
pratiqué par ceux qui saisissent là une « opportunité de développement »
en suçant tels des vampires néo-coloniaux
le Bien commun des peuples indigènes et ce, de manière irréversible écologiquement et
socialement.
Qui achète la terre arable ?
La
revue Diplomatie[1] a
recensé « les prises de contrôle des
terres cultivables » dans le monde ; celles-ci se pratiquent sous
diverses formes (ventes ou baux de moyenne ou longue durée, exploitation
directe des terres, métayage ou toute autre forme de partage de la récolte,
soit par des fonds ou compagnies privées, actifs dans les secteurs de la nourriture
et des biocarburants, soit par les Etats.
La liste des investisseurs privés publiée ne précise ni les superficies
acquises, ni les lieux. On y remarque simplement que le Royaume Uni héberge le
plus grand nombre des ces investisseurs, probablement tous installés dans la
City londonienne et l’on y trouve des banques étatsuniennes : Goldman
Sachs, Morgan Stanley... Cette liste mélange des groupes financiers polyvalents
comme les banques précitées et des fonds spécialement fondés pour acheter des
terres en Afrique comme Jarch Capital. Il est, en conséquence difficile de
mesurer l’ampleur exacte des achats de terre en Afrique. La transparence est
beaucoup plus grande du côté des Etats et
permet de voir que la terre africaine
n’intéresse pas que la Chine.
Liste des pays africains où des
Etats étrangers ont pris le contrôle des terres arables
Soudan : Arabie Saoudite, Qatar,
Egypte, Jordanie,
Koweït, EAU, Abou Dhabi, Corée
du Sud, Bahreïn
Madagascar :
Corée du Sud,
Inde
Kenya :
Qatar
Mali :
Arabie
Saoudite, Lybie
Sénégal :
Arabie
Saoudite, Emirats Arabes Unis
République
Démocratique du Congo : Chine
Mozambique :
Chine
Tanzanie :
Chine
Ouganda :
Chine, Egypte
Zimbabwe :
Chine
Zambie :
Chine
Afrique
du Sud : Lybie
Libéria :
Lybie
Egypte :
Bahreïn,
Japon, Koweït, EAU
Cameroun : Chine
La terre d’Afrique la plus convoitée par les milliardaires et méga-sociétés[2]
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pays africains vendent ou louent des terres pour l’agriculture intensive à une
échelle choquante dans ce qui pourrait bien être le plus grand changement de
propriété depuis l’époque coloniale.
« Nous
avons quitté la route principale à Awassa, avons négocié notre chemin avec
gardes de sécurité et parcouru un mile à travers un terrain vide avant de
trouver ce qui sera bientôt la plus
grande serre d’Ethiopie. Le gestionnaire de la ferme nous montre des
millions de tomates, poivrons et autres légumes cultivés en lignes. Des
ingénieurs espagnols sont en train
de construire la structure d’acier, des technologies néerlandaises minimisent l’utilisation des eaux de deux forages et 1 000 femmes récoltent et
emballent 50 tonnes de nourriture par jour. Dans les 24 heures, la production
sera conduite 200 miles plus loin à Addis-Abeba et expédiée par avion pour des commerces et des restaurants de
Dubaï et ailleurs au Moyen-Orient. L’Ethiopie
est un des pays les plus affamés dans le monde avec plus de 13 millions de
personnes nécessitant une aide alimentaire mais, paradoxalement, le gouvernement offre au moins 3 millions
d’hectares de ses terres les plus fertiles aux pays riches et à certains
des individus les plus riches du monde au détriment de ses propres populations.
Les terres des serres Awassa sont louées pour 99 ans à un homme d’affaires
milliardaire saoudien, d’origine éthiopienne, Cheikh Mohammed al-Amoudi, l’un
des 50 hommes les plus riches au monde. Sa société Star d’Arabie prévoit de
dépenser jusqu’à 2 milliards de dollars en acquisition et développement de
centaines de milliers d’hectares en Ethiopie ».
D’après
un rapport de l’ONU, à Madagascar, une société indienne, Varun International a
loué ces dernières années 465 000 hectares de terres pour y cultiver du
riz destiné au marché indien. Au Mali, les autorités ont concédé 100 000
hectares aux Libyens, là encore pour la production de riz. Au Soudan, la Corée
du Sud a acquis 690 000 hectares où sera planté du blé. « Depuis 2006, entre 15 et 20 millions
d’hectares de terres agricoles ont fait l’objet de transactions ou de
négociations » entre les pays en développement et des investisseurs
étrangers, précise Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU pour le
droit à l’alimentation. Cette surface correspond à la totalité des terres
agricoles de la France et au cinquième de celles de l’UE.
Au Soudan, le plus grand pays d’Afrique avec d’énormes réserves en eau (Haut
bassin du Nil), le plus convoité, la Chine intervient dans l’économie
pétrolière (recherche, exploitation, transport et raffinage). Cette opportunité
de développement explique, pour partie, l’activité politique souterraine pour
faire éclater ce pays à l’Ouest (Darfour) et au Sud. La Chine, si elle est
souvent citée au titre des pays investisseurs n’est pas la seule, les monarchies pétrolières arabes
occupent une place très importante mais ne sont jamais montrées du doigt, pas
plus que la Corée du Sud qui a
pourtant acquis la moitié des terres
arables de la République malgache. La population malgache a appris le 19
novembre 2009 par la presse internationale la signature entre la filiale du
géant sud-coréen Daewoo, Daewoo Logistics, et les autorités malgache d’un bail
emphytéotique de location pour 99 ans de 1,300 million d’hectares de terres
arables de Madagascar. La surface louée correspond à la moitié des surfaces
cultivables du pays, sans contrepartie financière versée à l’Etat malgache, le
« prix de location » consisterait à investir dans les infrastructures
nécessaires à la réalisation du projet[3].
Selon
une enquête de l’Observer jusqu’à 50
millions d’hectares de terres ont été acquis ces dernières années ou sont en
train d’être négociés par des gouvernements et des investisseurs fortunés
recevant des subventions d’Etat[4]. La
ruée vers les terres a été déclenchée par la pénurie alimentaire dans le monde
entier qui a suivi les fortes hausses des prix du pétrole en 2008, une pénurie
croissante d’eau et l’insistance de l’UE selon laquelle 10 % des carburants
pour les transports doivent provenir de biocarburants d’ici 2015. Dans de
nombreuses régions, les contrats ont conduit à des expulsions, à des troubles
civils et à des plaintes contre « l’accaparement des terres ». En
tête de la ruée se trouvent les agro-industries internationales, des banques
d’investissement, des hedge funds, des négociants en matières premières, des
fonds souverains ainsi que des fonds de pension britanniques, des fondations et
des individus attirés par certains des terrains les moins chers du monde.
L’Arabie Saoudite, avec d’autres Etats du Moyen-Orient comme le Qatar, le
Koweït et Abou Dhabi, est soupçonnée d’être le plus gros acheteur. En 2008, le
gouvernement saoudien, qui était l’un des plus
gros producteurs de blé du Moyen-Orient, a annoncé qu’il devait réduire
sa production intérieure de céréales de 12 % pour conserver son eau. Il a affecté
5 milliards de dollars pour accorder des prêts à taux préférentiel aux
entreprises saoudiennes qui voulaient investir dans des pays à fort potentiel
agricole. En se tournant vers l’Afrique
pour développer ses cultures de base,
l’Arabie saoudite n’est pas seulement en train d’acquérir des terres d’Afrique
mais elle s’assure l’usage, par an, de
centaines de millions de litres d’une eau
rare.
La
terre pour les cultures servant à la
production de biocarburants est également recherchée. La Chine a signé un
contrat avec la RDC pour cultiver 2.8 millions d’hectares d’huile de palme pour
les biocarburants. « Les entreprises
européennes de biocarburants ont acquis ou demandé environ 10 millions d’acres
en Afrique. Cela a entraîné des déplacements de population, en l’absence de
consultation et de compensation, et des promesses non tenues au sujet des
salaires et des emplois » a déclaré Tim Rice, auteur d’un rapport
d’Action Aid. Il précise que « le
vol de la terre à biocarburants en Afrique conduit déjà au déplacement des
agriculteurs et de la production alimentaire. Le nombre de personnes souffrant
de la faim va augmenter. Les entreprises britanniques se sont assurée de
grandes étendues de terre en Angola, en Ethiopie, au Mozambique, au Nigéria en
Tanzanie pour faire pousser des fleurs et des légumes ». Les
entreprises indiennes, soutenues par des prêts publics, ont acheté ou loué des centaines de milliers d’acres en
Ethiopie, au Kenya, à Madagascar, au Sénégal et au Mozambique, où elles
cultivent du riz, canne à sucre, maïs et lentilles pour alimenter leur marché
intérieur.
La
chasse aux terres arables est mondiale. Nouvelle forme de colonialisme.
En
Amérique latine, les communautés subissent une nouvelle razzia sur leurs terres.
Aujourd’hui les accaparateurs de terres
sont des fonds de pension américains et européens, des banques, et de riches
individus tel Georges Soros. Louis Dreyfus, l’une des plus grosses
multinationales céréalières du monde, propose un fonds dans lequel American
International Group (AIG, chef de
file mondial de l’assurance et des services financiers) a investi au moins 65
millions de dollars. Un nombre croissant d’investisseurs et de gouvernements
d’Asie et des pays du Golfe concentrent leurs efforts sur l’Amérique latine
qu’ils considèrent comme un endroit suffisamment sûr pour y délocaliser leur production alimentaire.
Le ministre brésilien du Développement, Miguel Jorge, a récemment déclaré
« Des princes saoudiens que nous
avons rencontrés l’an dernier … ont expliqué au président Lula qu’ils n’ont pas
l’intention d’investir dans l’agriculture au Brésil pour vendre ici ; ce
qu’ils veulent, ce sont des sources de production alimentaire. Ils ont besoin
de nourriture. Ce serait ainsi beaucoup plus efficace qu’ils investissent dans
l’agriculture brésilienne et que nous devenions les fournisseurs directs de ces
pays » Le Brésil n’est pas seulement une cible pour les nouveaux
accapareurs de terres, il est aussi accapareur. En effet des investisseurs
brésiliens, soutenus par le gouvernement, achètent des terres dans un nombre
croissant d’autres pays d’Amérique latine ou en Afrique pour y produire de la
nourriture et des agro-carburants. En Guyane, le gouvernement brésilien finance
la construction de routes, de ponts et autres infrastructures pour ouvrir la
savane de Rupununi à des projets agricoles à grande échelle. La semencière
multinationale Rice Tech a fait des démarches auprès du gouvernement guyanais
pour obtenir quelque 2 000 hectares de terres dans la même région, où un
écosystème fragile et riche en biodiversité
abrite plusieurs populations indigènes.
Olivier
de Schutter considère que « ce
phénomène inquiétant s’inscrit dans un cadre plus large, d’une course de
vitesse pour l’accaparement des ressources naturelles, qu’il s’agisse de terres
arables, d’eau ou de minéraux». « Les pays riches lorgnent sur l’Afrique
non seulement pour un confortable retour sur capital, mais aussi comme une
police d’assurance. Pénuries alimentaires et émeutes dans 28 pays en 2008,
baisse des approvisionnements en eau, changement climatique et croissance
démographique galopante ont fait de la terre un placement attractif. L’Afrique
a le plus de terres et, en comparaison avec d’autres continents, elles sont bon
marché »[5].
Vandana
Shiva, écologiste indienne, a déclaré récemment que « l’agriculture industrielle à grande échelle, non seulement chasse les
gens de la terre, mais aussi nécessite produits chimiques, pesticides,
herbicides, engrais, utilisation intensive de l’eau, transport à grande
échelle, stockage et distribution qui, ensemble, transforment les paysages en
énormes plantations de monoculture. Nous assistons à la dépossession sur une
échelle massive. Cela signifie que moins de nourriture est disponible et que la
population locale en aura moins. Il y aura plus de conflits et d’instabilité
politique et les cultures seront déracinées. Les petits fermiers d’Afrique sont
les bases de la sécurité alimentaire. La disponibilité de nourriture de la
planète va décliner ».
Le
développement durable tel que préconisé par la politique de l’UE en faveur des
agro-carburants apparaît nettement comme une nouvelle politique impérialiste.
L’Europe veut économiser le pétrole mais dans le même temps elle va
probablement, si les gouvernements africains n’y mettent bon ordre, contribuer
à la dégradation des sols africains et à la surconsommation des réserves en
eau. Le « durable » ne l’est pas pour tout le monde !
Les enjeux de
cette nouvelle vague d’accaparement
à grande échelle sont considérables. Cette razzia porte atteinte à la
souveraineté nationale. Tout pays qui vend ou loue de vastes surfaces de terres
cultivables à un autre pays ou à une entreprise étrangère accélère son
démantèlement : de plus en plus de services sont supprimés, privatisés,
pour satisfaire les intérêts du monde des affaires. Simultanément est favorisée
la dépossession territoriale de nombreuses populations et communautés. La main
d’œuvre se trouve disloquée et la migration s’intensifie. Les investisseurs
arrivent avec leurs tracteurs et leurs semences, voire même leurs
ouvriers ; ils se servent de l’eau et extraient les fruits du sol du
« pays hôte » pour les
ramener dans leur propre pays ou les vendre sur les marchés mondiaux. Les
pays-hôtes ne peuvent pas être considérés comme des « exportateurs ».
L’accaparement
des terres favorise l’expansion d’un modèle d’agriculture industrielle
extrêmement destructeur. L’Etat, au lieu de protéger ses populations, protège
les investissements des entreprises et des gouvernements étrangers, en
criminalisant et en réprimant les communautés qui défendent leur territoire.
Les structures de l’Etat « hôte » servent les intérêts des nouveaux
« patrons », non pas sous forme de tribut comme dans l’ancien système
colonial, mais à travers le nouveau système commercial néolibéral, où lois et
règles sont fixées par des accords de libre-échange et des traités
d’investissement qui remplacent les constitutions nationales et même la
législation internationale.
L’accaparement des terres fait partie d’un processus long qui va permettre
aux entreprises de l’agrochimie, de la pharmacie, de l’alimentation et des
transports de prendre le contrôle de l’agriculture. Les accapareurs veulent restreindre encore les biens communs. Ils n’ont
même plus besoin d’envahir ; ils n’ont qu’à signer des accords commerciaux.
Ils n’ont plus besoin d’assurer l’entretien d’esclaves : ils savent qu’ils
peuvent compter sur une abondante main d’œuvre bon marché. Ce n’est plus à eux
d’écraser les rébellions, les gouvernements-hôtes s’en chargent.
Soutenir les résistances
Les
terres, les ressources naturelles et la biodiversité constituent les
principales richesses des pays pauvres. Les règles du seul profit appliquées
partout et sur tout ce qui peut être considéré comme une
« marchandise » à vendre ou à acheter sont odieuses d’autant qu’elles
ne laissent aux paysans et habitants pauvres des pays riches en ressources
naturelles, que le choix entre mourir de faim ou émigrer. La froideur et le
cynisme de ceux qui acceptent, voire encouragent par leurs décisions politiques
ce dépouillement des Biens Communs (eau, terre) sont effrayants pour l’avenir de
la planète et de ceux qui y vivent. Le modèle de développement européen « Europe 2020 », approuvé les
25 et 26 mars 2010 lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, repeint
aux couleurs d’une croissance « verte,
intelligente et inclusive » ne remet pas en cause le modèle 2000-2010 et reste la copie conforme de
« Europe ‘s 2020
Strategy : Big Business as Usual » de l’ERT (Table ronde des
industriels européens)[6].
Rien de rassurant !
Pour
nous, militants d’un projet radical de transformation sociale, il y a urgence à
définir ce que sont les Biens communs de l’Humanité pour les protéger, les
rendre inaliénables, pour tous les pays « pauvres » et « riches », à décider de leur
appropriation sociale. Pendant ce temps, les prédateurs (autorisés) rôdent et
s’accaparent sans bruit de ce qui leur rapporte de l’argent. Le Monde
(30.03.2010) relatait que « le
sable marin devient un objet de trafic. Le boom de la construction immobilière
incite à une contrebande du matériau qui sévit partout dans le monde. Au
Cambodge (c’est un exemple) certains
fournisseurs privés peuvent remplir illégalement un bateau d’une capacité de
15 000 tonnes en aspirant pendant 3 jours et 3 nuits le sable d’un
estuaire ou du rivage d’une île ».
Les communautés
autonomes des pays « pillés » résistent, défendent leur territoire et leurs systèmes de gestion
des terres communales. Les communautés indigènes d’Amérique latine savent que
sans le contrôle de leurs propres terres, elles perdent le contrôle de la
production alimentaire et que leur système agricole devient tout simplement une
nouvelle forme de métayage. Un nombre croissant de communautés se mobilisent
pour exiger la maîtrise de leurs terres pour y faire leurs propres cultures, en
utilisant et en échangeant leurs semences indigènes et les savoir-faire locaux.
Elles exigent d’avoir le contrôle de l’eau, des forêts, des sols, des villages
et des chemins. Elles défendent leur
accès aux Biens communs de l’Humanité.
Odile
Mangeot, juillet 2010
Cet
article a repris de larges extraits d’un texte « La terre arable, une marchandise en vente sur le marché
international ! » de COMAGUER
Voir
également le site de GRAIN - petite organisation internationale à but non
lucratif qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour
renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur
la biodiversité http://www.grain.org
Le
site de la Confédération paysanne http://www.confederationpaysanne.fr
[1] revue publiée par le groupe AERION, fondé par le géopoliticien français
Alexis Bautzmann, directeur du Centre d’analyse et de prévision des risques
internationaux (CAPRI),membre de SIDE-EUROPE mouvement paneuropéen fondé par le
Comte Coudenhove-Kalergi après la première guerre mondiale et de l’institut
ASPEN France, think tank développé par Raymond Barre en 1983 dont l’objectif
est « d’encourager l’ouverture sur le monde, la prise d’initiative et
l’exercice des responsabilités au service du bien commun ». Aspen
France est membre d’un réseau international créé aux Etats-Unis, présent en
Allemagne, Italie, Roumanie, Inde et Japon. Madeleine Albright est membre de
Aspen Etats-Unis. Les derniers présidents d’Aspen France ont été Yvon Bourges,
Hervé Gaymard et Alain Terrenoire.
[2]
D’après un article de John Vidal (11 mars 2010) dans
The Guardian, sous la forme d’une enquête en Ethiopie, il rend compte des
aspects principaux de la question
[3]
Sources « Campagne contre l’accaparement des terres » de la
Confédération paysanne – janvier 2009
[4] Données recueillies par GRAIN, Institut international
pour l’environnement et le développement, l’international Land Coalition ,
Action Aid
[5]
Devlin Kuyek, chercheur de GRAIN basé à Montréal
[6] constat du CEO – Corporate
Europe Observatory, organisation de militants (dont Susan George) qui travaille
sur l’influence du lobbying industriel sur les politiques européennes, soutenu
par des ONG, notamment OXFAM, les Amis de la Terre et la Fondation pour une
terre humaine