Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


mardi 11 février 2014

En France, comme aux USA, nous empoisonner, ça rapporte

Fin 2012, un appel signé par 1 200 médecins à l’attention des autorités contre les risques sanitaires provoqués par l’usage intensif des pesticides a été rendu public. De médecins de Guadeloupe et de Martinique ont rejoint le combat de ces praticiens. Printemps 2013, l’INSERM (institut national de la santé publique) mène une vaste enquête corroborant les expertises de médecins : les risques de cancers, troubles de la fertilité, maladies neuro-végétatives (Parkinson, Alzheimer) sont avérés en particulier à proximité des zones d’épandage comme en Limousin où a été lancée l’alerte.

Quelques parlementaires réunis récemment se sont penchés sur ce problème : en toute bonne conscience, l’un d’eux, écologiste (!) déclare que les honorables assemblées avaient déjà légiféré pour interdire l’utilisation des pesticides de synthèse dans les espaces publics pour 2020… et dans les jardins potagers des particuliers en 2022. Tant d’empressement laisse pantois !

Le 27 janvier dernier, à l’initiative d’une ONG états-unienne, des documents secrets (!) furent dévoilés. Ils font état du recours incontrôlé aux médicaments et, en particulier, à des dizaines d’antibiotiques dans l’alimentation du bétail propre à la consommation humaine. Trente additifs alimentaires à base d’antibiotiques sont relevés, notamment pour stimuler la croissance du bétail… productivité oblige. Il s’agit là d’une production d’autant plus lucrative lorsque l’on sait que 70 % des antibiotiques US sont destinés à l’élevage et que cette pratique industrielle remonte aux années 1950. L’agence sanitaire FDA avait pourtant proposé le retrait d’autorisation de ces additifs en … 1977 !

Depuis, rien… sinon que les virus mutent, sont de plus en plus résistants. Deux millions d’Américains tombent malades par an et ces viandes consommées provoquent, rien qu’aux USA, 23 000 décès… Tant que ça rapporte !



D’après deux articles parus dan le Monde des 31 janvier et 1er février