Pour favoriser l’émancipation des cerveaux !
S’affranchir, se libérer de toute domination est une envie universelle et
légitime ; sa mise en application commence en chacun, au cœur de notre
tête. Le cerveau, l’organe de l’esprit, est composé de deux hémisphères
cérébraux et diencéphale – ou cerveau reptilien. Ce fabuleux encéphale de 1400
grammes est le siège de nos facultés mentales : pensées, mémoire,
raisonnement, conscience, sentiment, etc.
Il mérite donc une grande attention afin de développer son plein
potentiel. En effet, puisqu’il est le siège de toutes pensées, des paroles
et des actes, l’usage de notre ordinateur superpuissant conditionne notre
évolution harmonieuse, elle-même pourvoyeuse de révolution si la situation nous
y invite.
Approfondissons donc nos connaissances en matière de fonctionnement cérébral
car les chercheurs font de perpétuelles découvertes enrichissantes.
Ensuite, nous nous intéresserons aux actions bienfaisantes pour
cultiver un esprit sain puis aux multiples agresseurs invisibles du
QI et comment y remédier. Enfin, afin de rendre au souverain de notre royaume
ce qui lui revient, nous conclurons sur les prodigieux pouvoirs de
l’esprit et ses surprises
possibles…
Fonctionnement neuronal
Le cerveau représente à peine 3% du poids de notre corps et utilise 20% de
notre énergie corporelle. Il y a plus de 100 milliards de neurones, ces
cellules de quelques microns concentrés dans la matière grise. Les neurones
possèdent une extraordinaire
capacité de communication puisque chaque neurone établit
environ 10000 contacts avec d’autres cellules nerveuses grâce aux dendrites et
axones.
Les neurones sont ainsi connectés entre eux par contact entre les dendrites formant
les synapses dont le nombre est supérieur à 1000 milliards. L’information
circule sous forme d’une activité électrique et de molécules chimiques, qui se
propagent à travers les neurones sous forme d’influx nerveux, franchissant
facilement les synapses grâce à des substances chimiques, les neuromédiateurs.
La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais, les nouveaux sont
produits à partir de cellules souches. Cette capacité peut diminuer voir
disparaitre, en cas de stress, selon l’environnement. Au contraire, la neurogénèse peut
être multiplié grâce aux prescriptions suivantes, afin de garder l’esprit
alerte.
Comment bien nourrir notre cerveau ?
Il existe tout un cocktail d’actions
simples et efficaces à mettre en œuvre pour favoriser le bien-être du cerveau.
Le régime alimentaire à un rôle très
important car la flore intestinale communique en permanence avec le cerveau.
Un régime varié, riche en fruits, légumes et aliments complets incite
à la prolifération de certaines espèces microbiennes concourant à la
prolifération des neurones. A l’inverse, une nourriture peu variée, riche en
sucres, graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne
permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones.
De plus, certaines associations
alimentaires sont très lourde à digérer, monopolise énormément
d’énergie et ralentissent ainsi le bouillonnement cérébral. La pire des
associations est la viande, les laitages et le gluten ; c’est-à-dire le
hamburger. C’est donc ailleurs que dans les fast-foods qu’on ira refaire le
monde…
La nourriture, qui sert de matériaux
de construction des cellules, peut être un poison ou un médicament pour
l’organisme. Ainsi les aliments cuits à trop haute température – aliments grillés,
frits, gratinés - provoquent la « réaction de Maillard ». Ces
composés sont neurotoxiques ; il convient de privilégier des cuissons
vapeur, à l’étouffée ou de type wok (fort et très rapide pour décrudifier).
A l’opposé certains aliments
favorisent la régénération des cellules comme les huiles
végétales et les graines germées. Les huiles végétales doivent être non
raffinée – 1ère pression à froid- ainsi elles conservent les
acides gras insaturés indispensable au cerveau.
D’autres actions bienfaisantes…
La méditation est un moyen puissant pour agir sur le fonctionnement du
cerveau mais aussi sa structure. Ainsi méditer augmente notre attention,
améliore notre vigilance cérébrale, notre présence aux autres et au monde.
Méditer ne consiste pas à ‘ne penser à
rien’ ni à ‘faire le vide’. Il
s’agit plutôt de laisser passer les pensées, sans s’attacher à aucune.
Une autre action importante :
c’est l’action ! En effet, l’activité physique produit
des substances chimiques qui agissent sur les cellules souches. Il s’agit de
sport aérobies comme la marche, la course à pied, le vélo, si on les pratique
20 à 30 mn par jour. La preuve que la culture des muscles est compatible, même
préconisée, pour celle des méninges…
Autre point intéressant pour stimuler
vos neurones : fuir la routine. Le cerveau crée des autoroutes
neuronales avec nos pensées habituelles mais il convient de lui apporter idées
fraiches et nouveaux apprentissages afin de défricher de nouveaux passages et
d’ouvrir ainsi notre esprit. D’autant qu’il existe une infinité de sujets
à exploiter.
Certaines parties de notre cerveau ne
sont utilisés que si nous sommes exposés à autrui ; ainsi pour soigner son
cerveau les relations sociales font aussi des
merveilles.
Et, pour finir, l’une des meilleures
actions bienfaisante est celle que vous pratiquez actuellement : la lecture !
La lecture quotidienne favorise également la longévité et le vieillissement
réussi, comme tous les conseils précédemment cités.
Les agresseurs invisibles du QI
D’après le constat partagé par
plusieurs scientifiques, le quotient intellectuel (QI) est en baisse ;
tandis que les troubles du comportement et l’autisme sont en nette progression.
Bien que leur identification soit parfois sujette à controverse, toutes les
créations artificielles de l’homme peuvent être soupçonnées. Tout ce qui n’est
pas dans l’environnement original et naturel de l’humanité peut éventuellement
perturber l’équilibre précis de notre matière grise. Ainsi, les agresseurs
potentiels sont multiples et croissants et il convient d’appliquer des
principes de précaution pour prévenir plutôt que guérir.
Les pollutions électromagnétiques
Ces pollutions sont liées à
l’exposition à des champs électromagnétiques. Les sources peuvent être
naturelles – atmosphère, courants magmatiques, solaires… – et artificielles.
Ces dernières peuvent avoir pour origine :
- les
lignes à haute tension, les transformateurs et les moteurs
- des
dispositifs industriels, scientifiques et médicaux
- les
radars et certains dispositifs d’identification ou de détection de vol
- les
réseaux de télécommunication sans fil (GSM, Wifi, TNT, etc.)
- certains
appareils électroménagers et électronique : four à micro-ondes, plaques à
induction, l’ordinateur
Ces ondes traversent le corps
humain ; peau et liquide céphalorachidien sont les premières zones
concernées. Les effets sont athermiques (effets sensoriels) et
thermiques : diminution de l’endurance, baisse de l’aptitude lors des
tests psychotechniques. D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire, les
ondes électromagnétique pourraient avoir des effets sur les fonctions
cognitives – mémoire, attention, coordination – des enfants (et nous sommes
tous des grands enfants). Les experts ont également recensé des effets négatifs
sur le bien-être (fatigue, troubles du sommeil, stress, anxiété) et à terme des
troubles du comportement (agressivité…). Pire encore, elles abîmeraient nos
cellules. Une étude européenne montrait une altération des molécules d’ADN dans
des cellules humaines soumises plusieurs heures aux hyperfréquences.
L’application des principes de
précaution est recommandée par la plupart des organisations et
associations :
- éviter
l’installation d’une famille sous une ligne haute tension.
- utiliser
des gaines et des fils blindés pour le câblage électrique ou un interrupteur
automatique de champs qui coupe la tension.
- limiter
au strict nécessaire les sans-fils et utiliser une oreillette ou le
haut-parleur, sans bluetooth.
- éviter
de téléphoner dans des mauvaises conditions de réception, ou en grande vitesse.
- éviter
de placer tout émetteur près des organes reproducteurs et du ventre pour les
femmes enceintes.
- éteindre
le portable et le Wifi dès que possible.
- préférez
un câble réseau pour relier l’ordinateur au modem.
- ne
restez pas devant le four à micro-ondes qui fonctionne.
- éloigner
téléphone et radioréveil pendant le sommeil.
Les perturbateurs endocriniens
Ce sont, selon l’Organisation mondiale
de la santé, des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle
étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du
système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur l’organisme.
Ainsi, nombre de produits chimiques – chlore, fluor, brome…- interfèrent avec
l’iode, essentiel au fonctionnement de la thyroïde, un des principaux
régulateurs de développement de cerveau. Ces perturbateurs sont partout :
dans nos aliments, dans l’air, dans nos vêtements, dans nos cosmétiques, dans
les jouets…En Europe, 143000 substances sont sur le marché.
Quelques conseils pour s’en
protéger :
- utiliser
du sel iodé car l’iode sature la thyroïde et bloque les perturbateurs.
- éviter
les cosmétiques contenant des phtalates, du triclosan et des parabènes.
Préférer le chapeau et une chemise à la crème solaire.
- limitez
l’usage du plastique en cuisine. Préférer le verre et la céramique.
- aérer
chaque jour votre intérieur.
- lavez
vos vêtements neufs avant de les porter. Portez du coton, de la laine…
- utilisez
des poêles en acier inoxydable plutôt que celles non adhésive.
- consommez
plutôt des aliments biologiques.
- optez
pour l’eau du robinet mise en bouteille en verre plutôt que les bouteilles en
plastique.
Les écrans
La baisse du niveau intellectuel des
étudiants Américains est proportionnelle à l’introduction de la télévision dans
les foyers. La moyenne horaire devant les écrans (télévision, ordinateur,
téléphone confondus) est de 8 heures. L’ancien PDG de TF1 ne cache d’ailleurs
pas sa mission ‘nous vendons à Coca-cola du temps de cerveau humain
disponible’.
Les problèmes
cognitifs que cela implique sont des soucis d’attention, des pertes
d’imagination et de créativité. Dans les effets indirects, on constate des
troubles du sommeil, d’addiction ou ceux liés à la sédentarité. Un adulte
risque de finir avec des pathologies comme Alzheimer ; une heure passée à
regarder la télévision augmente le risque de 30%.
Autre point important : la
qualité de cette nourriture virtuelle. Le cerveau a besoin d’informations
variés, l’écosystème numérique entraine un bombardement d’information
certes…mais de quel contenu ? L’ensemble est bien trop souvent de qualité
médiocre, voir anxiogène. Reste à chacun le choix de trier : choisir
l’utile, ce qui nous fait comprendre et se débarrasser du futile.
Les pesticides
L’EFSA – Autorité européenne de
sécurité des aliments – a reconnu que l’exposition a certains d’entre eux
pouvait affecter de façon défavorable de développement des neurones et des
structures cérébrales associées à des fonctions tel que l’apprentissage et la
mémoire. L’exposition prolongée augmente les risques de tumeurs cérébrales. Les
pesticides peuvent également favoriser l’apparition de maladies
neurodégénératives comme Alzheimer
et Parkinson.
Les moyens de prévention sont
évidemment leur élimination autant que possible. Bien des alternatives existent
au jardin, sans pour autant nuire au rendement. En cuisine, privilégier les
produits cultivés biologiquement ; ou éplucher les légumes non bio (les
pesticides se stockent dans la peau).
Les médicaments
L’objectif des anxiolytiques et des somnifères
est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur
consommation permet de mettre le cerveau en ‘marche automatique’ en inhibant
les principaux neurotransmetteurs. Leur utilisation chronique est donc une
entrave à la production de nouveaux neurones, causant en plus une addiction possible.
Les effets secondaires peuvent être des troubles de la mémoire et de la
concentration, de la somnolence ou des troubles du comportement. Ainsi, mieux
vaut ne pas en prendre sur une durée trop longue, de 4 à 12 semaines dans
certains cas.
Les antalgiques opioïdes morphiniques agissent sur les
neurotransmetteurs pour court-circuiter la douleur et ont un effet dépresseur
du flux neuronal : ils peuvent donc être responsable de troubles de la
mémoire. Ils sont donc à n’utiliser qu’en dernier recours. Même conseil pour
les médicaments anticonvulsants qui
entrainent aussi souvent des troubles de la mémoire.
Méfiance aussi pour les médicaments
pour faire baisser le cholestérol : les statines. Certaines études pointent du doigt de possibles effets
sur le cerveau, avec plus de troubles cognitifs.
Les additifs
Glutamate, aspartame, colorants, arôme
naturel et autres poudres de perlimpinpin de l’industrie doivent être
considérés avec méfiance. Les découvertes de ce qu’elles provoquent pour
l’organisme ne peuvent compenser les intérêts qu’elles ont pour les
industriels : dommage sur le
cerveau, irritation de l’intestin, neurotoxicité, maux de tête …
Pour préserver sa santé, mieux vaut
donc acheter des aliments bruts puis les préparer vous-même ; ou scruter
attentivement les étiquettes…
Le pouvoir de l’esprit
Bien que le cerveau soit de plus en
plus connu, il reste des pans entiers mystérieux qu’il est intéressant
d’entrevoir pour élargir sa vision des possibles. Sans adhérer benoitement à
toutes les propositions mystiques, certaines ont du charme et à chacun de les
confronter à son ressenti pour savoir si elles peuvent bonifier le quotidien.
Méthode Coué
Emile Coué est un pharmacien né au 19ème siècle
qui s’est intéressé à l’influence qu’un professionnel de santé peut avoir sur
ces patients. Accueillie avec succès aux USA et en Allemagne plus qu’en France,
la méthode Coué a donné naissance à de nouvelles approches ou techniques comme
le placebo, l’autosuggestion, la sophrologie, l’Analyse transactionnelle et la
programmation neurolinguistique.
La méthode part du préambule que sur
les milliers de pensées qui parcourt notre cerveau quotidiennement ;
beaucoup sont négatives et inconscientes. Le but est de gagner du pouvoir sur
notre esprit en le ‘reprogrammant’ pour progressivement modifier les pensées
négatives, les croyances limitantes, etc.
Ainsi on peut s’autosuggestionner
grâce aux mots, aux images et au corps. Les affirmations sont des phrases
courtes et positives qui remplacent les anciennes idées négatives. La plus
connue d’Emile Coué est la suivante ‘chaque
jour sur tous les plans tout va de mieux en mieux’. L’autre possibilité
passe par l’imagination, les sportifs, les militaires et certains médecins
l’utilise pour visualiser les résultats escomptés. Et enfin on peut aussi
utiliser le corps ; respirez par le ventre, souriez et tenez-vous comme
celui que vous voudriez être !
La théorie du 100ème singe
Les jours où vous vous dites que votre
contribution aux changements est inutile, rappelez-vous que vous êtes peut-être
le 100ème singe ! Celui qui va créer le basculement vers une
nouvelle compréhension du monde…
Sur une île japonaise, un macaque a un
beau jour pensait qu’elle pouvait laver
sa patate dans l’eau du ruisseau avant de la manger. Elle enseigna ce truc à
son entourage et, phénomène étrange, à partir d’un certain nombre, par exemple
99, quand la pratique s’est étendue au centième singe, c’est toute la
communauté qui s’est mise à laver ses patates, même ceux des îles
voisines !
Cette théorie nous apprend qu’il
suffit qu’un petit groupe adopte une position différente, choisit de se
rassembler et de co-créer autour de valeurs vitales ; alors la magie peut
opérer. Les choses peuvent changer de manière soudaine et irréversible et
l’humanité dans son ensemble peut basculer dans un nouveau paradigme.
Pour conclure
Le portrait ainsi dressé du cerveau
est aussi positif que négatif ; selon l’idée qu’on s’en fait… Ainsi
prendre soin de sa boite crânienne ne demande qu’un peu de bonne volonté, qui
bénéficiera en plus à la totalité du
corps.
Et bien que les agresseurs du QI
soient légions et en quantité croissante, on peut progressivement s’en
protéger, les éliminer ; tout en oubliant pas d’affirmer que ‘les agresseurs du QI n’ont pas d’influence
sur moi’.
On ne sait jamais…d’autant que cela
pourrait être LA pensée qui fait basculer l’humanité !
Stéphanie Roussillon