Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


samedi 30 août 2014

11ème Foire Eco-bio à LURE (70)
L’association TERRES, les Amis de l’Emancipation Sociale,
Les Amis du Monde Diplomatique Nord Franche-Comté
vous proposent débats et rencontres

Vendredi 12 septembre 2014
au cinéma Méliès à 20h30 (5.50€)
« Ondes, sciences et manigances »
suivi d’un débat avec le réalisateur Jean Hêches
sur la manipulation de la science par les industriels de la téléphonie mobile.

Samedi 13 septembre 2014 
au centre culturel François Mitterrand – auditorium à 16h (entrée gratuite)
Conférence-débat sur le thème
 La dette dont on ne parle pas :
 celle qui détruit la planète et l’Humanité 
avec Renaud Duterme
CADTM (comité d’annulation de la dette du Tiers Monde)
Co-auteur avec Eric de Ruest du livre « La dette cachée de l’économie ».

Depuis 5 siècles, les lois naturelles de la coopération et de l’entraide sont bafouées et une dette que l’on peut qualifier d’écologique engage le pronostic vital de l’humanité toute entière.  Nous pouvons reprendre en main les rênes de l’aventure humaine de notre planète en luttant contre la domination du système économique et politique. Venez en débattre

Dimanche 14 septembre 2014
au centre culturel François Mitterrand – auditorium à 16h (entrée gratuite)
Conférence-débat sur le thème
Le Grand Marché Transatlantique :
Les puissants redessinent le monde, en silence 
avec Renaud Lambert
Rédacteur en chef adjoint du Monde Diplomatique

Les Etats-Unis et l’Union Européenne concoctent, dans le plus grand silence, un Grand Marché Transatlantique (en anglais TAFTA) : il s’agit d’ouvrir sur les deux continents (en isolant la Russie et en contenant la Chine) les marchés publics et privés à tous les niveaux de pouvoir et dans tous les domaines, en éliminant toutes les obligations comme les droits de douane, les taxes sur les importations, mais aussi les législations, les normes sociales, sanitaires et environnementales. Les libéraux ont une inventivité sans limites pour transformer le monde à leur profit. Il est nécessaire de nous mobiliser contre la signature de ce futur traité.

Contacts : Odile-Mangeot@wanadoo.fr ou Gérard Deneux 03 84 30 21 06
Le n° 5  Pour l'Emancipation Sociale est sorti.
Voici l'éditorial.

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Pour l'Emancipation Sociale
76 avenue Carnot 70200 Lure
ou aesfc@orange.fr 

Qu’ils s’en aillent tous !

Tous ceux qui prétendent nous représenter et foulent aux pieds la volonté populaire telle qu’elle s’est exprimée lors du référendum sur le TCE, ce traité européen honteusement avalisé en vase clos par la caste politicienne. Tous ceux-là n’ont qu’un cap : servir les intérêts de la finance, rembourser la dette publique largement illégitime, celle qui a permis de renflouer bancocrates et spéculateurs. Tous ceux-là n’ont qu’une idée en tête, celle du  «redressement productif» des grands groupes capitalistes nationaux afin de leur permettre de phagocyter les plus vulnérables d’entre eux à coups de fusions-acquisitions, de renforcement de l’exploitation des travailleurs et de liquidation des entreprises non profitables aux actionnaires.(1)
Depuis, les illusions de l’alternance sans alternative se sont effondrées. Malgré les efforts de rhétorique communicante, «le changement, c’est maintenant» s’est traduit par la continuité de la férule de Merkel et de la Troïka. Le prétendu «choc de compétitivité», le «retournement économique», la «réduction des déficits publics», «l’inversion de la courbe du chômage», ne furent que vaines affirmations péremptoires qui se sont traduites dans la réalité par leur contraire : production industrielle en berne (- 4%), appauvrissement de larges franges de la population entraînant malgré les hausses d’impôts et de TVA une réduction des recettes fiscales (65 milliards au lieu de 74,4 prévus). Les zigzags gouvernementaux n’y changeront rien, ni les 40 milliards alloués au patronat, ni la réduction de 50 milliards de dépenses publiques pour tenter de compenser ce cadeau et de réduire la dette publique, qui se monte désormais à près de 2 000 milliards d’euros.
Désormais, «le choc de simplification» est bien là. Il y a eux et nous, car l’on ne peut plus laisser croire, lorsque l’on est au bord du gouffre de la récession qui s’annonce, que la «reprises fragile» serait là, comme la «prospérité était au coin de la rue», ainsi que le prétendait le président Hoover la veille de la crise du capitalisme en 1929. Tout est à craindre si nous les laissons faire. Ils ont beau gémir : «l’euro est trop fort, la BCE trop rigide, Merkel trop intransigeante… », la réalité de leurs échecs est patente.
Nous n’en pouvons plus de la souveraineté populaire bafouée, de la précarisation généralisée, des droits et besoins sociaux mutilés, de nos cerveaux manipulés. Qu’est-ce qui nous retient encore ? L’angoisse du pire à venir, le dos rond des classes populaires et moyennes encore atomisées, les démagogies franchouillardes xénophobes diffusées, le marketing de personnalités de la droite dure qui suggèrent que de vieux chevaux de retour, tel le Juppé droit dans ses bottes ou le Sarko bling bling, feraient mieux que le mollasson Hollande ?
Quand Mailly de FO crie : attention ! «Une étincelle pourrait embraser le climat social tendu», et qu’au même moment Duflot prétend éviter «un tsunami social» qui menace ou qu’un Morel à gauche du PS droitier prévient effarouché que «le feu couve sous la cendre» et qu’il «suffirait d’un rien pour que tout pète», nous disons : Chiche ! Que mille mouvements sociaux convergent, que mille expériences d’occupations, d’autogestion, se multiplient, que la crise politique s’approfondisse afin qu’ils s’en aillent tous ! Afin de prouver que nous n’avons plus besoin d’eux ! L’avenir est à l’incandescence d’un monde failli pour éviter la barbarie qui menace.
(1)En 1 an, les dividendes des actionnaires du CAC 40 ont augmenté de 30%, représentant le versement de 31 milliards €, preuve que les transnationales profitent de la crise.

dimanche 10 août 2014

Les Amis de l’Émancipation Sociale: Manifestation de soutien aux Palestiniens à Belfor...

Manifestation en soutien aux Palestiniens à Belfort,
 le 9 août 2014

Intervention d’Abdel Benamirouche,
au nom de Collectif Freedom for Palestine et du CRI Belfort


J'introduirai mon intervention par un constat flagrant au terme de la trêve qui a permis à Israël de retirer ses troupes
vouées à une mort certaine. La première victime de la reprise des bombardements fut un enfant, tel une évidence du projet d'Israël d'anéantir toute possibilité de futur pour le peuple palestinien.

Tout comme les massacres orchestrés par Israël sur les populations civiles Palestiniennes n'ont pas débuté en juillet 2014, nous avons l'intime conviction qu'ils ne s’arrêteront pas au terme d'énièmes pseudo-négociations.

Nous ne sommes pas dupes des manipulations, et les événements passés et présents ne font que confirmer qu'Israël ne veut pas de cohabitation entre les peuples mais programme la pleine possession de tous les territoires qui leur procureront richesses et prospérité.

Il est aussi évident que tels des charognards ceux qui souhaitent avoir une part du gâteau appuient de mille façons les pires crimes proférés par l'entité criminelle israélienne.

Nous n'avons pas attendu la énième agression de l'entité sioniste pour occuper le terrain de la résistance et ce, pas uniquement sur le front Palestinien, mais aussi syrien, libyen, irakien, centrafricain, birman et ce, sans distinction de race, de culture ou de culte car notre amour pour la paix et la justice n'a nulle frontière et nous ne nous arrêterons pas car notre détermination ne souffre d'aucune faille.


Nous manifesterons notre indignation, notre colère, notre soif intarissable de paix et de justice jusqu'à notre dernier souffle
-   
jusqu'à ce que le peuple Palestinien obtienne justice,
-   
jusqu'à ce que tombent des trombes de sanctions sur l'entité terroriste israélienne,
-   
jusqu'à ce que leurs complices rendent des comptes à la hauteur des préjudices infligés,
-   
jusqu'à ce que le droit international ne soit plus un concept abstrait ou à géométrie variable,
-   
jusqu'à ce que justice soit rendue pour chaque femme, chaque homme, chaque enfant tombés sous le feu de l'armée de Tsahal.

Nous sommes certes des femmes et des hommes de paix
mais nous n'en sommes pas moins déterminés.

Nos visages sont caressés du dernier souffle
des enfants palestiniens.

Nos cages thoraciques bondissent des derniers
battements de cœur des résistants Palestiniens.

Nos oreilles vibrent des cris 
des mères, des épouses, des filles à qui on a arraché
 fils, mari et père.

Nos corps sont traversés des balles de l'armée de Tsahal, déchiquetés par les explosions 
des tonnes de missiles israéliens.

Chaque jour ma gorge se sert au moment où je reçois le bilan quotidien courageusement tenu par mon ami Ziad. Combien de maisons détruites, combien d'hommes, de femmes, d'enfants sont-ils tombés en martyr.

La Palestine a appelé le monde à l'aide, mais le monde a fait la sourde oreille, a fermé les yeux sur un véritable génocide. Pire encore, les élites ont pris parti des criminels avant de se racheter lâchement une conscience.

Mais les peuples se sont levés, bravant les interdits, ne lâchant pas un centimètre de pavé, passant outre l'autoritarisme appliqué par le gouvernement Hollande et Valls.

Soyez sûrs que pour un résistant mis à terre, 1000 se lèveront encore plus fiers, encore plus forts.

Nous sommes tous Palestiniens, tous et toutes frères, sœurs de Palestinien, père et mère d'un enfant Palestinien.

Soyez sûrs, assassins et complices lâches de ce génocide, que notre mémoire restera intacte.

Je vous le dis haut et fort « ni pardon ni oubli ».

Nous avons à plusieurs reprises constaté qu’à chaque massacre massif du peuple Palestinien émerge une militance émotionnelle et qu'au fil des jours, des semaines et des mois, chacun retourne à ses occupations en oubliant le supplice quotidien vécu par la population Palestinienne.

Mais nous, nous continuerons à militer, que ce soit au travers des manifestations, des actions de boycott, des actions humanitaires, des missions en Palestine ou dans des camps de réfugiés,

nous ne lâcherons pas jusqu'à ce que justice soit faite et que le peuple Palestinien recouvre ses pleins droits.

Donc à celles et ceux qui veulent aller au-delà du militantisme ponctuel, nous disons, vous êtes les bienvenus parmi nous.



Manifestation de soutien aux Palestiniens à Belfort, ce 9 août 2014, à l'appel de : AES, CIMG Belfort, Collectif Freedom for Palestine, CRI, Europalestine, FASE, NPA, PG. Nous étions environ 250 participants déterminées à exiger :

Boycott, désinvestissement et sanctions contre l'Etat voyou d'Israël
Application de la totalité des résolutions de l'ONU bafouées depuis 1948 !
Arrêt immédiat du massacre à GAza
Levée du blocus criminel contre Gaza
Halte à l'agression et à la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est
Libération immédiate des prisonniers palestiniens.

Le Collectif se réunit mardi 12 août pour décider des actions communes à organiser, dans la durée.


ci-dessous, l'intervention de Gérard Deneux, au nom des EAS.



Amis de la Palestine
Amis de la résistance palestinienne
Amis de l’émancipation sociale des peuples

Nous savions que les négociations sous l’égide des Etats-Unis et de l’Egypte d’Al Sissi ne pouvaient aboutir
-         ni à la liberté pour Gaza
-         ni à la fin du blocus,
-         ni à la libre circulation entre Gaza et la Cisjordanie
-         ni à la libération des prisonniers arrêtés arbitrairement depuis le 12 juin
-         ni à la rétrocession des terres occupées par les colons !

Pouvait-on croire, en effet, qu’après 70 ans de calvaire, de colonisation, de répression, la libération nationale du peuple palestinien était proche ?

Peut-on se faire des illusions sur Netanyahou et son gouvernement d’extrême droite, lui qui vient de déclarer : « Pas question de libérer les prisonniers politiques ». Il refuse également la libre circulation entre la Cisjordanie et Gaza. La construction d’un port et d’un aéroport à Gaza, il n’en veut pas !

Ce que veulent les sionistes  c’est un pseudo-armistice pour qu’Israël puisse continuer son plan de colonisation, d’expulsion, d’emprisonnement.
Ce qu’ils veulent c’est une autorité palestinienne à leur botte.
C’est inacceptable !

Comme est inacceptable le désarmement unilatéral de la résistance palestinienne sous supervision de l’ONU.

Ceux qui entretiennent ces illusions sur les négociations en cours
nous trompent !

La vérité de cette courte trêve, c’est la réprobation internationale,

La vérité de cette courte trêve a été dite par un député du Likoud, Dany Dammon « Le Hamas n’a pas été vaincu, le compte à rebours du prochain round a déjà commencé » !

La vérité de cette courte trêve est contenue dans le vote du congrès états-unien qui vient d’accorder 295 millions de dollars afin qu’Israël reconstitue son stock d’armes de destruction massive.

Alors, pour l’indépendance réelle de la Palestine,
nous devons rester mobilisés et toujours proclamer :
Israël casses-toi ! La Palestine n’est pas à toi !

Car c’est la continuation de la guerre coloniale qui prévaut,
C’est l’impunité d’Israël que veut obtenir Netanyahou.

Nous ne pouvons l’accepter,
Nous ne pouvons oublier
-         les plus de 1 900 morts dont 80% de civils et d’enfants blessés
-         les 6 milliards de dégâts qu’Israël refuse de payer
Nous ne pouvons oublier
-         les mosquées détruites, les quartiers dévastés, les tonnes de gravats et de béton pulvérisés
-         la destruction de l’unique centrale électrique et du système d’épuration des eaux

Nous ne pouvons pas croire un seul instant que l’armée d’invasion coloniale agit pour la sécurité de sa population et celle des civils palestiniens.
Comment faut-il qualifier le bombardement des écoles et des hôpitaux quand on sait que la soldatesque israélienne en possède les coordonnées GPS ?

Netanyahou et sa clique sont des criminels de guerre !
Ils doivent être traduits devant la Cour Pénale Internationale !
Pas d’impunité pour les bourreaux de Gaza !

Savez-vous qu’après chaque agression contre Gaza les entreprises qui constituent le complexe militaro-industriel organisent des expositions de leurs armes de répression et de destruction, celles qui ont été testées sur les Gazaouis ?
Peut-on accepter ce cynisme lucratif des marchands de la mort ?

Et l’on voudrait nous faire croire
-         que cet Etat militariste n’est pas un Etat terroriste ?
-         que cet Etat proclamé juif n’est pas raciste vis-à-vis des Palestiniens qui résident en Israël ?
-         que ce serait un Etat social et démocratique, alors que ¼ de la population vit sous le seuil de pauvreté, alors qu’il est dirigé par l’extrême droite sioniste et fondamentaliste ?

Non ! Un peuple qui en opprime un autre
ne peut être un peuple libre !
C’est un peuple dont une grande majorité est conditionnées, formatée, fanatisée.

Michel Warschawski, ce citoyen juif israélien, cet infatigable militant pour la paix, vient de déclarer, je le cite « Je réalise qu’Israël 2014 n’est pas seulement un Etat colonial qui occupe et réprime les Palestiniens, mais c’est aussi un Etat fasciste… Nombre de pacifistes et d’anticolonialistes sont attaqués, agressés par des nervis d’extrême droite ! » et il ajoute : « La nouvelle législation discriminatoire envers la minorité palestinienne, le discours belliciste formaté par l’idéologie du choc des civilisations, prouvent que l’Etat hébreu est en train de sombrer dans le fascisme ».

C’est donc avec raison que nous pouvons scander
Sioniste, racistes, fascistes, c’est vous les terroristes !

Que l’on ne s’y trompe pas : les tueries de masse à Gaza, par air, par mer et par terre, ce pilonnage des populations civiles, portent la marque du retour de la barbarie, celui du  nettoyage ethnique et religieux.
Ce carnage est emblématique de beaucoup d’autres et d’une histoire de l’impunité des puissants et de leurs alliés.

Faut-il rappeler
-         que la Shoah n’est pas arabe mais aryenne ?
-         que le sionisme est une construction européenne qui a servi à soulager la conscience coupable des dirigeants occidentaux ?

Faut-il rappeler que les invasions états-uniennes en Irak, en Afghanistan ont provoqué la guerre de tous contre tous, chiites contre sunnites, Irakiens contre Kurdes, sous prétexte de diviser pour régner et sous couvert de la pseudo-théorie des néoconservateurs américains de la destruction créatrice ?

Faut-il rappeler la terreur de masse en Tchétchénie, « poursuivie jusque dans les chiottes » pour reprendre le mot de Poutine ?
Et que dire du boucher Assad qui, à ce jour, a exterminé plus de 170 000 Syriens, détruit des villes entières, tué et affamé des milliers de réfugiés palestiniens dans le camp de Yarmouk, aux portes de Damas ?

Les dominations impériales et régionales sont la cause des guerres et de l’émergence manipulée de gangs et seigneurs de la guerre qui brandissent la religion pour instaurer l’épuration ethnique !

Les ploutocrates, les satrapes des pétromonarchies et de la mollahcratie
Les fonds vautours des spéculateurs et les marchands d’armes,
Tous les chefs de gangs, ceux qui  en costumes 3 pièces, comme tous ceux qui revêtent les oripeaux de la djellaba,
Tous ceux-là se sont ligués contre les aspirations des peuples à la démocratie sociale,  à la liberté de croyance, à la fin des dominations, à l’indépendance !

C’est pourquoi,
Face à la barbarie qui progresse
au détriment des printemps des peuples,
Gaza est pour nous
 l’emblème de la domination des peuples meurtris,
C’est pourquoi, nous crions de colère :

Enfants de Gaza, enfants de Palestine,
C’est l’humanité qu’on assassine !


Gérard Deneux, les Amis de l’émancipation sociale,

Le 9 août 2014.

samedi 2 août 2014

Intervention de Gérard Deneux, au nom des AES, lors de la manifestation en soutien aux Palestiniens, à Belfort le 2 août 2014.


Amis de la Palestine
Amis de la résistance palestinienne
Amis de l’émancipation sociale et politique des peuples

A Gaza,
C’est l’Humanité qu’on assassine,
C’est la poursuite de la barbarie colonialiste.

Que l’on ne s’y trompe pas !
Oslo a été un leurre, des négociations interminables pour rien, des promesses non tenues mais l’occasion de la poursuite de la colonisation rampante, le blocus criminel de Gaza, renforcé par l’action complice du dictateur égyptien Al-Sissi.

Après la vague libératrice des printemps arabes et de tous les Indignés, nous assistons au retour des tyrans, des despotes et des seigneurs de guerre.

Netanyahu et son gouvernement de sionistes fondamentalistes en ont profité.
Car, Netanyahu ne veut pas de la fin de la colonisation israélienne,
Il ne veut pas de la réconciliation entre les fractions du mouvement national palestinien,
Il ne veut pas d’un Etat palestinien indépendant
Il veut faire taire la voix des milliers de Palestiniens qui croupissent dans les geôles israéliennes,
Il veut faire taire la contestation de l’ordre colonial en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et celles des arabes israéliens.
Netanyahu veut également marginaliser le soutien internationaliste en faveur du peuple palestinien et délégitimer les campagnes Boycott-Désinvestissement-Sanction.

Voilà les véritables raisons du déclenchement de l’agression barbare contre le peuple palestinien, les raisons des bombardements criminels contre la population civile de Gaza. Cette campagne de terreur d’Etat vise à tenter de tuer les aspirations à l’indépendance et à la liberté palestiniennes. 

Le prétexte, Netanyahu l’a trouvé avec l’odieux assassinat de 3 jeunes Israéliens dont il apparaît qu’ils semblent avoir été victimes d’une bande maffieuse manipulée.
Netanyahu, ce voyou qui ne respecte aucune règle de droit international, ce voyou soutenu par le parrain Obama, en a profité pour organiser une rafle sans précédent : dès mi- juin, en Cisjordanie occupée, des habitations ont été violées, les habitants violentés par la soldatesque israélienne qui a assassiné 7 Palestiniens, qui a arrêté, emprisonné 970 Palestiniens dont de nombreux enfants.

Cette provocation s’est accompagnée d’une campagne raciste, haineuse des médias sionistes. Elle a provoqué l’enlèvement et le martyr d’un enfant palestinien, brûlé vif.

Alors, la rue palestinienne s’est mobilisée, le Hamas à Gaza a riposté.
Alors, Netanyahu a mis en œuvre son plan de destruction de Gaza l’irréductible, de Gaza la rebelle, de Gaza d’où sont parties les deux intifadas.

Car les 1 500 morts de 2008-2009 n’ont pas suffi, tout comme n’a pas suffi la destruction des tunnels à la frontière égyptienne, tout comme n’ont pas suffi l’édification du mur de la honte, l’enfermement dans des ghettos !

L’aspiration de ce peuple à l’indépendance et à la liberté vit toujours !

Alors, pour Netanyahu, il faut continuer à effrayer, à asphyxier, à tuer… Par air, par terre, par mer, un déluge de feu s’est abattu sur Gaza. Déjà plus de 1 600 morts Palestiniens dont 80% de civils et d’enfants, des écoles y compris celles de l’ONU, des hôpitaux, des habitations détruites, ravagées.

Depuis le 17 juillet, les bombes, les obus pleuvent sur Gaza, mais Gaza résiste, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, les manifestants résistent face à la terrible répression.

Face à cette barbarie, nous devons proclamer :
Israël, casses-toi, la Palestine n’est pas à toi !
Nous devons exiger des sanctions
contre cet Etat terroriste et ses criminels de guerre,
Nous devons exiger l’application
de toutes les résolutions de l’ONU depuis 1948.
Car du silence de l’ONU, on n’en peut plus !
Honte aux régimes occidentaux et arabes complices !

Et si nous voulons que revienne en force le printemps des peuples indignés, qu’il revienne comme une vague après le ressac du chaos et de la barbarie qui, en Irak, en Syrie, en Libye, en Egypte et ailleurs regagne du terrain,
Si nous le voulons vraiment, il nous faut non seulement réagir lors d’évènements odieux mais agir dans la durée, en nous organisant et en construisant l’unité la plus large, pour mettre fin au règne des barbares en costumes 3 pièces, pour abattre tous les tyrans, les despotes, tous les autocrates, dictateurs et bancocrates et tous les seigneurs de guerre qui prospèrent sur la misère et les divisions des peules.
Si nous voulons vraiment que vienne le printemps des exploités, des offensés, des humiliés, des spoliés, il faut nous en prendre à ce système capitaliste, à tous ses fripons, ces aigrefins, à tous leurs serviteurs zélés et à leurs complices.

Car, comme disait Jaurès, que certains honteusement tentent de récupérer,
Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage

C’est pourquoi, ici et maintenant, nous affirmons :
Nous sommes tous des Palestiniens !


Gérard Deneux, les Amis de l’Emancipation Sociale, 2.08.2014