Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


lundi 1 octobre 2012


Les      Amis     de      l’émancipation     Sociale

Monsieur Hollande avait promis ! (bis)
 « Je négocierai le TSCG » (bis)
Mais il nous a bernés, et sans nous consulter
Le traité il le fait adopter, par sénateurs et députés
Pour les peuples c’est l’austérité, et la ceinture faut s’ la serrer !
(sur l’air de la Carmagnole)

TSCG = Traité sur la Stabilité,
la Coordination et la Gouvernance.
 Encore un traité européen ? Pour quoi faire ?


Depuis le traité de Rome (1957), 16 traités européens ont  construit l’Europe du marché, celle de la libre concurrence, grignotant avec détermination les acquis sociaux, réduisant les interventions publiques. Les principales étapes de la construction de l’Europe antisociale, celle des délocalisations, de la précarisation et de la pauvreté ont été l’Acte unique (1986), Maastricht (1992), Lisbonne (2007). L’Europe ultralibérale étrangle ses membres par des contraintes brutales, interdisant aux Etats d’emprunter auprès de leurs banques centrales nationales et auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE), les contraignant à emprunter auprès des banques privées à des taux exorbitants, créant  leur endettement croissant en diminuant parallèlement l’imposition des riches. Pour résorber cette dette, les gouvernements privatisent ou ferment les services publics, démantèlent les systèmes de protection sociale (santé, retraite, droits du travail, etc.). La crise financière provoquée par les spéculateurs n’a fait qu’amplifier ces régressions sociales. Pour l’Union Européenne, il faut renflouer les banques privées, c’est-à-dire enrichir encore plus les actionnaires, endetter toujours davantage les Etats en laissant les marchés financiers privés leur prêter à des taux d’usure pour, ensuite, faire payer l’addition aux peuples en espérant la relance… de la croissance.

Mais … les remèdes sont pires que le mal : ça ne marche pas
et les pays « sombrent » dans la récession les uns après les autres : Grèce, Portugal, Espagne, Italie…

Peu importe… les partisans de cette Europe-là (UMP et PSolférino réunis), sont prêts, pour sauver le système bancaire privé et le capitalisme financiarisé,  à  imposer à leurs peuples la précarité et la pauvreté,
 à renier la  démocratie, à faire resurgir en Europe la « bête immonde », les partis fascistes d’extrême droite.  

Le TSCG, dit pacte budgétaire,
poursuit cette construction d’une Europe mortifère pour ses peuples !
C’est un pacte contre les peuples qui annonce de nouvelles régressions sociales,
par les contraintes qu’il va imposer aux Etats, et notamment :

-          Le déficit public de chaque Etat membre ne devra pas dépasser 0,5 % du PIB. Précisons que Maastricht le fixait à 3%, jamais atteint. En France, il est de 4,5% ! Hollande s’est engagé à le ramener à 3% en 2013 ! Comment, sinon par des mesures de régression sociale ? Les Grecs et les Espagnols ou encore les Portugais, les subissent. L’Espagne pour « profiter » de l’aide de la BCE, doit se soumettre aux diktats de la troïka (Commission européenne, FMI et Banque Centrale Européenne) : augmenter la TVA, baisser les salaires des fonctionnaires, accentuer le rythme des privatisations, reporter l‘âge de la retraite à 67 ans…     
-          La dette de l’Etat ne devra pas dépasser 60% du PIB. Lorsque ce taux sera dépassé (c’est le cas de la quasi-totalité des Etats de l’UE), l’Etat aura obligation de le réduire au rythme d’un vingtième par an. La dette publique française se monte à environ 1 700 milliards d’euros (87% du PIB) ; cela signifie qu’il faudra trouver 87 milliards d’euros chaque année, soit 20 % du budget de l’Etat par des coupes dans les dépenses publiques ou par des impôts supplémentaires !

Le pacte budgétaire Merkozy, devenu le pacte Merkhollande
 est un pacte de l’austérité perpétuelle. Il est irréversible.
Il est antidémocratique et nie le principe de la souveraineté des peuples.

Lorsque un Etat aura un déficit structurel supérieur à 0,5% de son PIB, la commission européenne aura le pouvoir de lui imposer ses choix de politiques publiques (réduction des dépenses de santé, d’éducation, de sécurité sociale, de services publics…), d’en fixer le calendrier et d’en surveiller la mise en œuvre. La Cour de Justice européenne sera habilitée à infliger des sanctions aux Etats récalcitrants.

Le Parlement sera privé de sa liberté de décider des politiques à mettre en place. Plus aucune marge de manœuvre pour faire  face aux investissements publics énormes que vont exiger, par exemple, la transition écologique ; l’obligation d’équilibre budgétaire interdira pratiquement d’emprunter, ce sera la manière de faire disparaître l’action publique au profit du secteur privé.  

Le TSCG a été approuvé le 2 mars 2012 par les chefs d’Etat de et de gouvernement de 25 pays de l’UE (hormis la Grande Bretagne et la République tchèque). Pour entrer en vigueur au 1er janvier 2013, il doit être approuvé par 12  des 17 pays de la zone euro. Il ne s’appliquera qu’à ceux qui le ratifient.

Hollande n’a pas été long à dévoiler sa politique dite « socialiste » (tout comme Papandréou, le pseudo-socialiste en Grèce)  : il  est prêt à signer le pacte du « diable », soumettant ainsi les classes populaires et les classes moyennes à des  régressions sociales annoncées pour 2013 et  pour de nombreuses années encore, si l’on observe les exemples de la Grèce, de l’Espagne ou du Portugal.

Avec Hollande, le dit « socialiste », pas de référendum !
Il se réfugie derrière le Conseil Constitutionnel (où siègent des hommes de Droite nommés par Chirac et Sarko) qui a jugé que le « pacte budgétaire » ne modifie en rien la Constitution,  alors même que celle-ci affirme «le Parlement vote la loi » (art. 24) ou encore « Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l’Etat » (art. 34)

Refusons d’enfiler la camisole de l’austérité
Partout, les classes populaires doivent s’organiser pour résister,
pour annuler la dette. Les créanciers ont pris des risques ? Qu’ils les assument !
pour imposer une Europe sociale qui se protège contre la concurrence mondiale. Leur compétitivité consiste à aligner nos salaires, notre protection sociale sur ceux de la Chine, de l’Inde. C’est inacceptable !

Monsieur Hollande nous promet (bis)  Austérité, précarité (bis)
Nous n’nous laisserons pas plumer,  Nous n’nous laisserons pas dompter
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !  L’Europe des banques on refusera !
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! L’Europe des peuples on imposera !

Participez à la conférence-débat sur

 Pacte budgétaire européen = toujours plus d’austérité et moins de pouvoir d’achat. Pourquoi ?
 en présence de Louis WEBER (sociologue, coordinateur de la Revue Savoir/Agir)

Mardi 9 octobre 2012 à 20h30
à la Maison du Peuple à Belfort (entrée libre et gratuite)

Rejoignez les Amis de l’Emancipation Sociale
Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme
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amis.emancipation.sociale@gmail.com                                                                                                                   le 30.09.2012