Dès le 5
décembre, tous et toutes mobilisé(e)s
Les Amis de l’Emancipation Sociale, association d’éducation populaire tournée vers l’action,
ont appelé à la mobilisation le 5 décembre et après.
Il
s’agit de s’opposer massivement aux régressions sociales de Macron
-
qui a déjà
ponctionné plus de 3,4 milliards de la caisse des chômeurs, ceux qui ont cotisé pour percevoir des indemnités en cas
de licenciement, les mêmes qui sont déjà lourdement pénalisés par les contre-réformes
antérieures (2 sur 3 ne perçoivent aucune indemnité !)
-
qui prétend
étendre la précarité alors que 8,8
millions de personnes sont considérées comme pauvres (avec un revenu inférieur à 1 026€/mois)
-
qui veut imposer
la réduction des pensions de retraite,
repousser l’âge de départ et casser le système solidaire de retraite par
répartition pour y introduire les capitaux privés des fonds de pension
-
qui maltraite les
usagers, les personnels des hôpitaux et des services publics
Des réformes ?
OUI pour le progrès social du plus grand
nombre
NON pour favoriser le 1% des plus riches : suppression de l’impôt sur la fortune,
flat-tax qui réduit leur imposition, paradis fiscaux qui les exonèrent et
fraude fiscale favorisée par des cabinets d’avocats d’affaires, et ce, alors
que le dépenses de l’Elysée explosent, que les régimes spéciaux des députés,
sénateurs … sont mis sous le tapis… A en croire Bayrou, mis en cause par la
justice, tous les politiques seraient des fraudeurs !
NON à la
Ripoublique, OUI à la solidarité collective
Le
pouvoir macronien fragilisé, avance masqué. Il nous gargarise d’équité, d’âge
pivot, de clause du grand-père, de lutte contre les privilèges de ceux qui se
sont battus pour obtenir une retraite de progrès social. Il faut faire cesser cette démagogie outrancière.
Pour
faire advenir une société de justice sociale, mettre fin à la domination du
capitalisme financiarisé qui détruit l’Homme et la planète, le 5 décembre, ce
doit être la date d’une lutte prolongée pour l’émancipation sociale.
Toutes les
conditions semblent réunies pour déstabiliser le pouvoir, pour bloquer les
contre-réformes néolibérales. Quand le pouvoir recule, il faut avancer