Covid. Déroute
macronienne
Contre
le Covid 19, Macron s’est déclaré chef de guerre. On s’aperçut très vite que
les troupes partaient en campagne sans armes, les masques, les tests manquaient
et lui, de déclarer que ces protections ne servaient à rien. Puis, il se
ravisa. Le pot aux roses de la pénurie étant apparue en pleine lumière, il
demanda aux petites mains de tricoter des masques, en serrant bien les mailles
pour que le méchant covid ne passe pas. Cela ne suffit point : tous aux
abris, confinement, sur ordre de l’état- major, réuni en Conseil de défense. Rien
ne devait bruiter car on devait se méfier de la 5ème colonne, cette
population qui ne croyait plus en Macron. Lorsque le vaccin parvint, on apprit
qu’on manquait d’aiguilles et de seringues, bref… on avait l’obus mais pas le
canon. Après le 1er confinement, on eut droit au couvre-feu et à la
distanciation d’un mètre, il fallait éviter l’ennemi. Comme il se rapprochait
dangereusement, on fut reconfiné. Toutes ces aberrations calamiteuses
montraient l’incompétence du petit caporal de l’Union Européenne malgré tous
les efforts pour rassurer la troupe des Français. On fit dès lors appel à deux
cabinets-conseils dont MacKinsley. A croire que les crânes d’œufs sortis de
l’ENA ne sont que des coquilles vides. Cette opération marketing s’avéra d’un
coût exorbitant que l’on cacha soigneusement à la troupe.
Enfin
vint le vaccin de la société Pfizer. On apprit quelque temps plus tard que
c’était l’UE qui avait décidé de retenir cette société et de signer avec elle
un contrat pour l’ensemble des pays européens. Là aussi, le coût était
exorbitant. Nous n’en eûmes pas connaissance, secret-défense, y compris pour
les députés européens qui, semble-t-il, ne pipèrent mot. Toutefois, une fuite
nous parvint par l’intermédiaire de l’Agence du Médicament, toute heureuse de
déclarer qu’avec chaque dose livrée, on pouvait procéder à 6 injections au lieu
de 5 dans chaque flacon. Le Big pharma Pfizer ne l’entendit point de cette
oreille et décida de délivrer moins de flacons que prévus ; pour sa part,
la France fut privée de 20 % des vaccins annoncés. Nous savions déjà que les
entreprises capitalistes n’ont rien de caritatif mais le scandale ne s’arrêta
pas là, puisque, par inadvertance, il s’avéra que pour siphonner la 6ème
dose, il fallait des aiguilles spéciales dont on ne disposait pas. Enfin,
cerise sur le gâteau, le contrat signé avec Pfizer autorisait le PDG et les
hauts cadres de cette entreprise à vendre leurs actions lorsqu’elles auraient
prospéré suite à la livraison des vaccins. Le PDG ne s’en priva pas et empocha
5 millions d’euros pour ce qui le concerne. Enfin la déroute fut complète
lorsque, de surcroît, filtra l’information de pénurie de vaccins ! Vite,
il fallait rassurer les Français car la cacophonie était à son comble. Olivier
Véran y alla de sa petite musique rassurante : avant l’été, 10 millions
seront vaccinés et à la fin de l’été, 70
millions ! Il a dû compter les bébés à naître !
Le
petit marquis de l’UE fut bien dépourvu quand le variant anglais fut venu. On
proclama d’abord, comme pour nous tranquilliser, qu’il était certes plus
contagieux mais moins dangereux et puis, contre toute attente, il devint plus
dangereux. Quant à l’UE, elle annonçait, dès lors, l’établissement de zones
rouges, la restriction de la circulation au sein des pays européens… sauf en
voitures ! Et déjà on proclame la venue d’une troisième vague, un
troisième confinement et l’interdiction de parler dans les lieux et transports
publics… même pour protester ? Malgré tous les conseils dont il s’est
entouré, Macron le nez dans le guidon des sondages, s’affole. Il n’avait à
faire, hier, qu’à des « Gaulois réfractaires » ; aujourd’hui, il
pense se heurter au mur de 66 millions de « procureurs »
Les
critiques s’amplifient, ça fâche les Français de tous bords plus qu’ils ne le
sont déjà. Macron doit durer au moins jusqu’à l’été avant que le cirque
électoral de la course aux présidentielles commence, pour faire diversion. Déjà
des vieux chevaux de retour sont sur la ligne de départ et piaffent
d’impatience. Hidalgo la bobo, Bertrand, Pécresse, Montebourg et bien sûr
l’épouvantail Le Pen, tous unis pour mettre en œuvre demain les mesures
d’austérité pour rembourser l’énormité de la dette. Le vent de la colère se lèvera-t-il en septembre,
après l’effet de sidération ?
GD,
le 25.01.2021.