Malgré les harcèlements, menaces,
sanctions…
les militants plient mais ne rompent pas
SNCF : grève de l’infrapôle Paris
Nord. « On travaille dans des tunnels avec de la poussière, des rats,
des seringues. C’est nous qui entretenons les voies pour la sécurité des
usagers, on mérite reconnaissance ». Agents de maintenance des voies ferrées du réseau RER et des grandes lignes,
au 9 avril, ils en étaient à près de 80 jours de grève pour leurs conditions de
travail, la revalorisation de leur salaire. La direction a cherché à casser la
grève en tentant de réprimer les grévistes. SUD Rail assignait la SNCF devant
le juge des référés pour atteinte au droit de grève = 1ère victoire,
la SNCF est condamnée. Mais elle s’entête à poursuivre la répression, convoquant
plusieurs agents à des entretiens disciplinaires. 5 avril = 2ème
victoire des grévistes, la direction a reculé même si elle se réserve la possibilité
de sanctionner d’avertissements les grévistes !
Campagne
de soutien https://www.revolutionpermanente.fr/
RATP. Seine-Saint-Denis. Faire taire
les syndicalistes. Ahmed, délégué CGT au dépôt RATP Flandre à Pantin,
secrétaire CSSCT, référent harcèlement, fait l’objet d’une procédure
disciplinaire, pour « harcèlement moral à l’encontre d’un agent de
maîtrise ». Le syndicat affirme « depuis
4 à 5 ans, la direction de la RATP a décidé de couper toutes les têtes qui
dérangent sur le réseau de surface dans le cadre de la mise en concurrence ».
A la Poste. Vincent (CGT FAPT) mais aussi Nourdine, postier à Asnières, représentant du personnel, Gaël, secrétaire départemental Sud
Poste Hauts-de-Seine… et bien d’autres font tous face à la multiplication de procédures
disciplinaires, judiciaires, de convocations au Commissariat… « De 2014 à 2017, sur la région parisienne et
rien que pour les représentants SUD et CGT, il y a eu l’équivalent de 10 ans de
mise à pied infligés par la direction. La répression a fait un bond avec la
logique de privatisation, de suppression d’emplois. Le fait d’être une
entreprise publique au statut privé permet à la Poste de jouer sur les deux
tableaux et d’infliger des sanctions complètement délirantes…. Mais quelles que
soient les procédures à notre encontre, nous ne lâcherons rien ».
Victoire ! Violences policières.
Tentatives d’intimidation de ceux qui
les dénoncent. Jérôme Rodrigues – Gilet Jaune - relaxé dans le procès, intenté
par Darmanin, pour un tweet dénonçant les forces de répression.
Déception mais le combat continue ! La Cour de Cassation confirme le
« non-lieu » en faveur du gendarme auteur du tir de grenade tuant Rémi Fraisse à Sivens en 2014. La
famille et l’avocat Patrice Spinosi vont saisir la Cour européenne des droits
de l’homme.
Fraternité avec les exilés. Estrosi
s’acharne contre Pierre-Alain Mannoni. Après sa relaxe définitive (cf PES n° 68) Pierre-Alain
est jeté en pâture par le Maire de Nice : « il m’accuse publiquement d’être un trafiquant d’êtres humains, de
mettre en danger les Français, et il fait un amalgame entre migrants et
terroristes. J’ai décidé de porter plainte contre lui pour diffamation. C’est
grave et depuis j’ai reçu des menace de mort ». Le procès a eu lieu le
12 avril, en délibéré. Pour l’aider à se défendre
gf.me/u/zn9nhu
https://www.gofundme.com/manage/pour-me-defendre-contre-lacharnement-judiciaire