Contre
l’épandage des pesticides
Le
ministère de l’agriculture vient d’autoriser à réduire au minimum possible les
distances de sécurité entre les habitations et les pulvérisations de pesticides,
suite aux « zones de non traitement » définies récemment, largement
insuffisantes pour la protection des riverains (10 m pour les cultures hautes
(fruitiers, vignes), 5 m pour les grandes cultures (blé, maïs, colza…) 20 m
pour les substances les plus dangereuses. Chaque département devait adopter une
« charte d’engagement des utilisateurs », permettant de réduire les
distances notamment. Le 3 février, une circulaire assouplissait déjà
l’exigence, les utilisateurs engagés dans un projet de charte pouvant avoir une
dérogation… Et comme le covid-19 empêche la concertation, pour obtenir la
dérogation, il suffit de que la chambre d’agriculture ou le syndicat agricole
(FNSEA) promette au préfet de le
faire… dès que possible. Agir pour
l’environnement a décidé d’attaquer cette décision devant le Conseil
d’Etat. Reporterre.net