L’armée israélienne ferme les locaux
de 7 ONG palestiniennes
Le 22 octobre 2021, le ministère israélien de la
Défense accusait 6 ONG palestiniennes d’être affiliées au Front populaire de
libération de la Palestine (FPLP) et les déclarait « terroristes ».
Incapable d’apporter la moindre preuve de ce qu’il avançait, l’Etat d’Israël
dut reculer, Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Irlande, Italie,
Pays Bas et Suède annonçaient continuer à coopérer avec ces ONG. Cela n’empêcha
pas l’usage de la manière forte. Le 18 août, l’armée israélienne
perquisitionnait et fermait les bureaux des 6
ONG plus une, à Ramallah en
Cisjordanie, dans la partie sous contrôle de l’Autorité palestinienne. Ces ONG
ont une grande influence et leur travail est reconnu par les organisations de
défense des droits humains côté israélien : Al-Haq combat
l’occupation militaire et les violences des colons, Addameer défend les
droits des prisonniers (pour laquelle travaille Salah Hamouri, à nouveau
incarcéré en Israël), l’Union des comités du travail agricole épaule les
agriculteurs, Défense for Children International-Palestine soutient les
mineurs, le centre de recherche et de développement Bisan ou encore l’Union
des comités des femmes et enfin l’Union des comités de travail de santé,
sont toutes reconnues internationalement. Suite à cet acte inacceptable et
scandaleux, les Etats-Unis, ont déclaré être « préoccupés » !
Une quinzaine de représentants de chancelleries étrangères ont apporté leur
soutien aux ONG. Les 7 ONG dénoncent l’impunité de l’Etat d’Israël et demandent
sa condamnation ferme par les Etats de l’UE qui, pour l’heure sont restés
« timides ». AFPS :
France-palestine.org/