Les Bio’Jours 2019 en
Franche-Comté - 16ème foire éco-bio festive
Tout le monde se revendique,
aujourd’hui, de l’écologie même ceux qui prônent la croissance sans fin,
signent des traités de libre-échange ouvrant encore plus largement les portes à
la concurrence libre et non faussée, au mépris du principe de précaution et des
protections sanitaire, environnementale, etc. Entre l’individu qui cherche un
mieux-vivre et la barbarie du « système marché », quelle place pour
l’écologie ? Les
Amis de l’Emancipation Sociale, les Amis du Monde Diplomatique Nord
Franche-Comté et l’association TERRES vous invitent à cette
réflexion à partir de deux thèmes : Vivre avec les animaux et
Egologie/Ecologie
à Lure, vendredi 6 septembre 2019 au cinéma Méliès à 20h30 (4€)
et
à Faucogney et-la-Mer, dimanche 8 septembre (salle culturelle) à 10h30
Diffusion du film suivi d’un débat sur
« Vivre avec les animaux »
« Un lien qui nous élève »
en présence du réalisateur
Oliver Dickinson
Le modèle libéral de l’industrie de la
viande, développe des « monstres » : fermes-usines,
porcheries-usines, stabulations surpeuplées, fermes entièrement robotisées et
abattoirs industriels. Face à la barbarie de l’exploitation des hommes et des
animaux, des éleveurs choisissent une voie différente pour offrir une existence
plus digne à leurs animaux, « ce lien qui nous élève ». Que penser,
dès lors, du développement d’un courant animaliste radical (véganisme,
antispécisme, libération animale…), qui, au-delà de l’amélioration des
conditions de vie des animaux, refuse toute forme d’utilisation de l’animal (alimentation,
habillement, etc.) ?
à Faucogney et-la-Mer, samedi 7 septembre 2019 (salle culturelle) - 17h30-19h30
Rencontre-débat avec
Aude VIDAL
Militante écologiste,
auteure du livre
Egologie.
Ecologie,
individualisme et course au bonheur
Ecolo, tout le monde s’en revendique
aujourd’hui, pour son bien-être, même ceux qui affirment être soucieux du
devenir de la planète et participent à des gouvernements qui gardent le cap de
la croissance sans fin, pour le profit de 1% de la population. Face à cela, se
développent des « alternatives » : développement personnel,
injonctions au bien-être, au travail sur soi, positivité, jardinage urbain…
dans lesquelles Aude Vidal repère le primat de la responsabilité individuelle
et une forme de repli individualiste, caractéristiques du libéralisme, en recul
par rapport à une conception plus collective, plus combative et moins hédoniste
du changement social. Serait-ce là les nouveaux avatars du néolibéralisme,
faisant dériver les mouvements engagés pour l’écologie ?
Contact : aesfc@orange.fr
Compte facebook : https://fr.fr.facebook.com/LesAmisdelEmancipationSociale