Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


samedi 27 mars 2021

 

Algérie. Hirak, le retour

 

Depuis le 22 février, chaque vendredi, les manifestants ont réinvesti la rue, au son des slogans : « Algérie libre et démocratique », « Pour un Etat de droit et de justice », « Presse libre, justice indépendante », « révolution pour la liberté et la dignité », « Ni peur ni crainte, la rue appartient au peuple » « Liberté aux détenus d’opinion », « Dissolution de la police politique », « la force des idées est plus forte que l’idée de la force », « l’Algérie n’est pas à vendre, ni au nom de la religion, ni au nom de l’OTAN » « Le peuple s’est libéré, c’est lui qui décide »... Tout un programme politique ! Pas question, pour les Algériens, de tomber dans la supercherie  des élections législatives (12 juin prochain) car il ne peut y avoir d’élections sans Etat de droit : « Pas d’élections avec les gangs ». Le Hirak avait imposé l’annulation des législatives en 2019, sans pouvoir empêcher celle du 12 décembre plaçant Tebboune à la tête du pays, ni le référendum du 1er novembre 2020 sur la nouvelle Constitution. Le pouvoir s’apprête à boucler sa feuille de route  avec les législatives. Le 19 mars, 109ème vendredi du hirak, des dizaines de milliers de manifestants ont déferlé de Bal El Oued, de la Casbah, de la place des Martyrs…pourfendant les services de sécurité « Services terroristes, à bas la mafia militaire ».  « La révolution continue ». Le cortège de Bal El Oued est le roi de la rue ! Le Hirak n’a pas perdu le cap de ses revendications pour le changement et le rejet des initiatives unilatérales du pouvoir.

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