Une
ZAD culturelle ?
Le mouvement des intermittents s’amplifie.
Au 18 mars, 63 lieux de culture sont occupés
par les intermittents du spectacle, les artistes, mais aussi les intérimaires, précaires,
saisonniers, extra-hôteliers, les étudiants, etc. « Nous ne voulons pas d’aumône, nous voulons travailler ! ».
« Nous ne pouvons supporter que le
chômage soit la seule perspective donnée aux artistes et techniciens, nous
attendions que le gouvernement mette en place un plan d’urgence de soutien à
l’emploi pour garantir le paiement de salaires, pour tenir des résidences
artistiques et des répétitions ». Le 11 mars, le 1er
ministre a concédé 10 millions € pour le Fonds d’urgence spécifique de
solidarité pour les artistes et les techniciens du spectacle, 20 millions de
budgets supplémentaires pour soutenir les équipes artistiques, la garantie
d’accorder des indemnités journalières pour les intermittentes du
spectacle en congés maternité ou celles
et ceux en maladie, privés de ce droit en raison de l’absence d’activité
salariée. Ces promesses ne sont
absolument pas à la hauteur des besoins pour maintenir une activité dans le
spectacle vivant. Le gouvernement ne veut pas céder sur le durcissement des
conditions d’accès à l’assurance chômage et sur la baisse des indemnisations
des chômeurs au 1er juillet. Rien pour garantir le droit aux congés
payés, à la médecine du travail, à la retraite, à la santé, pour les
intermittents Silence sur la situation précaire des artistes auteurs pour
lesquels il n’est pas envisagé de fonds de solidarité, ni de garantie de leurs
droits sociaux. La colère gronde ! Ce n’est pas avec des mesurettes que l’on
éteint un mouvement social. Lorsqu’un gouvernement ne comprend rien, la seule
réponse est la mobilisation.
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