Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


samedi 27 mars 2021

 

Nous avons vu sur youtube

 

La décennie 80 ou comment s’est développé le néolibéralisme

1 – le tournant libéral (1h)   2 – la fin de la politique (1 h)

Les analyses de Frédéric Lordon (économiste), Serge Halimi (directeur du Monde Diplomatique) et François Cusset (auteur de La décennie. Le grand cauchemar des années 80), sur la période charnière du tournant libéral imposé brutalement par Thatcher et Reagan puis plus subtilement par Mitterrand et le PS, n’ont pas pris une ride. Comment « le tournant de la rigueur » a pu s’imposer ainsi que les notions de compétitivité, de privatisation, de  réconciliation des Français avec l’entreprise… ? Fabius, pur produit du système, adopta une forme de modernité à l’américaine, prônant l’ouverture aux marchés… Ce retour sur un passé proche est très éclairant pour aujourd’hui. GD. (infiltres.fr  Daniel Mermet, Là-Bas si j’y suis 2007)  

 

Face au désastre qui vient : le communisme désirable (1h15)

 Frédéric Lordon  sur son livre Figures du communisme, la Fabrique, 2021

Le capitalisme est un péril pour l’humanité et la pandémie actuelle l’illustre. Mais nous ne sommes pas dans un tunnel sans fin et une autre organisation sociale est possible si l’on consent à faire appel à l’exercice de l’imagination avec conséquence,  le déni et l’inconséquence étant la plaie de l’époque actuelle. Que faire ? Relever chacun de la précarité, de l’inquiétude de la subsistance, abolir la subordination au travail, déterminer collectivement les limites de la production à même de préserver l’environnement… Pour faire advenir ce régime politico-économique, il faut le nommer : communisme. Encore faut-il qu’il soit vu comme « collectivement désirable » sans quoi il n’a aucune chance d’être « politiquement viable ». GD. (le media - On s’autorise à penser, 18.03.2021)

 

Aude Lancelin et Alain Badiou (philosophe) ont invité Thomas Piketty (1h40)

sur son livre Capital et idéologie

Dévoiler les ressorts de la séquence néolibérale qui sévit depuis les années 80 et proposer des solutions, sans épargner les expériences communistes, tel est le fil conducteur du livre. Les inégalités n’ont pas de fondement naturel. Que faire ? Du réformisme radical, comme Thomas Piketty le suggère ou du communisme dont se revendique Alain Badiou ? GD.

(QG Quartier Général - Contre Courant 18.11.2019)  

 

Qu’est-ce que la politique ?

Entretien avec Alain Badiou mené par Aude Lancelin (1h15)

La politique peut-elle être autre chose que la quête forcenée du pouvoir ? Il y a deux manières de voir : la politique est la prise du pouvoir, on se positionne alors du côté de l’Etat, ou la politique est une relation avec la justice, on se situe alors du côté de la collectivité. Aujourd’hui, dominent les maîtres économiques, les alternances politiques n’y changeant rien, c’est la voie capitaliste. L’autre orientation consiste à défendre l’idée de réappropriation par la collectivité de l’ensemble des moyens financiers et économiques, c’est la voie  de la mise en commun, du communisme. Notre tâche théorique est de faire qu’il y ait deux voies et non plus une seule. Nous avons, parallèlement, à être présents dans tous les mouvements populaires qui naissent afin d’entrer en discussion. L’âme de la politique, c’est la réunion. GD.  (contre courant 30.03.2017)