Nous avons vu sur youtube
La décennie 80 ou comment s’est développé le
néolibéralisme
1 – le tournant libéral (1h) 2 – la
fin de la politique (1 h)
Les analyses de Frédéric
Lordon (économiste), Serge Halimi (directeur du Monde Diplomatique) et François Cusset (auteur de La décennie. Le grand cauchemar des années
80), sur la période charnière du tournant libéral imposé brutalement
par Thatcher et Reagan puis plus subtilement par Mitterrand et le PS, n’ont pas
pris une ride. Comment « le tournant de la rigueur » a pu s’imposer
ainsi que les notions de compétitivité, de privatisation, de réconciliation des Français avec l’entreprise… ?
Fabius, pur produit du système, adopta une forme de modernité à l’américaine,
prônant l’ouverture aux marchés… Ce retour sur un passé proche est très
éclairant pour aujourd’hui. GD. (infiltres.fr Daniel Mermet, Là-Bas si j’y suis 2007)
Face au désastre qui vient : le communisme
désirable (1h15)
Frédéric Lordon sur son livre Figures du communisme, la Fabrique, 2021
Le capitalisme
est un péril pour l’humanité et la pandémie actuelle l’illustre. Mais nous ne
sommes pas dans un tunnel sans fin et une autre organisation sociale est
possible si l’on consent à faire appel à l’exercice de l’imagination avec
conséquence, le déni et l’inconséquence
étant la plaie de l’époque actuelle. Que faire ? Relever chacun de la
précarité, de l’inquiétude de la subsistance, abolir la subordination au
travail, déterminer collectivement les limites de la production à même de
préserver l’environnement… Pour faire advenir ce régime politico-économique, il
faut le nommer : communisme. Encore faut-il qu’il soit vu comme
« collectivement désirable » sans quoi il n’a aucune chance d’être
« politiquement viable ». GD. (le media - On s’autorise à
penser, 18.03.2021)
Aude Lancelin et Alain Badiou (philosophe) ont invité Thomas Piketty (1h40)
sur son livre Capital et
idéologie
Dévoiler les
ressorts de la séquence néolibérale qui sévit depuis les années 80 et proposer
des solutions, sans épargner les expériences communistes, tel est le fil
conducteur du livre. Les inégalités n’ont pas de fondement naturel. Que
faire ? Du réformisme radical, comme Thomas Piketty le suggère ou du
communisme dont se revendique Alain Badiou ? GD.
(QG Quartier
Général - Contre Courant 18.11.2019)
Qu’est-ce que la politique ?
Entretien avec Alain Badiou mené par Aude Lancelin (1h15)
La politique
peut-elle être autre chose que la quête forcenée du pouvoir ? Il y a deux
manières de voir : la politique est la prise du pouvoir, on se positionne
alors du côté de l’Etat, ou la politique est une relation avec la justice, on
se situe alors du côté de la collectivité. Aujourd’hui, dominent les maîtres
économiques, les alternances politiques n’y changeant rien, c’est la voie
capitaliste. L’autre orientation consiste à défendre l’idée de réappropriation
par la collectivité de l’ensemble des moyens financiers et économiques, c’est
la voie de la mise en commun, du communisme.
Notre tâche théorique est de faire qu’il y ait deux voies et non plus une seule.
Nous avons, parallèlement, à être présents dans tous les mouvements populaires
qui naissent afin d’entrer en discussion. L’âme de la politique, c’est la
réunion. GD. (contre courant 30.03.2017)