Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


lundi 27 février 2023

 

Faisons battre en retraite les chiens de garde !

 

Après avoir fait la pub du projet de contre-réforme des retraites, la plupart des commentateurs en poursuivent la défense, sans trêve ni repos. Dans de nombreux titres de presse, les chefferies médiatiques la disent « indispensable ». Du côté de l’audiovisuel, studios et plateaux sont modelés par et pour les professionnels du commentaire qui en font « naturellement » leur terrain de jeu. Partout le reportage est réduit à peau de chagrin et les travailleurs ne sont généralement entendus que par le biais de micros-trottoirs. Partout, les « débats » se font en vase clos ou dans des conditions iniques et inégales : face aux contestataires, les chefferies éditoriales déploient leur escadron de fast thinkers en défense de l’ordre établi… Tous se chargent de diffuser la bonne parole.  Jour après jour le journalisme de démobilisation sociale est au beau fixe. Depuis 30 ans, celui-ci ne vise pas à informer mais à promouvoir la régression sociale et à démobiliser ceux qui la contestent. Incapable de rendre compte de la construction collective du combat social, syndical et politique, le journalisme dominant suit à la lettre sa feuille de route traditionnelle par temps de « réforme »… Emission après émission, les petits soldats réactionnaires de Bolloré sont en tenue de combat. Mais ils sont loin d’être les seuls : chaque crise voit l’extrême droite médiatique assurer le maintien de l’ordre de concert avec les combattants de la « raison » macroniste et libérale.  Les 10 éditorialistes invités à déjeuner à l’Elysée en sont de parfaits prototypes. Tous se sont chargés de ventiler les éléments de langage du président, sans mentionner le président à la demande expresse… du président. Ils se sont servilement pliés à une opération de communication décidée par l’Elysée… L’homogénéité sociale des journalistes-vedettes et la solidarité de classe qui les unit fondamentalement à un gouvernement au service des élites économiques, n’en finit pas de miner le pluralisme d’un côté et l’information de l’autre. Quant à l’auto-légitimation des pires pratiques journalistiques, elle a encore de beaux jours devant elle…

Tant qu’il le faudra, nous continuerons le combat : diffuser le plus largement possible une critique radicale des médias qui appelle à leur transformation !

 Acrimed (Action-Critique-Médias). Pour accéder à la totalité du tract : acrimed.org