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dimanche 30 août 2020

 

La 5G, une urgence, pour quoi, pour qui ?

 

Bienvenue dans la société hyper connectée, qui rend les objets « intelligents », les villes « intelligentes ». La 5ème génération de standards pour la téléphonie mobile (5G) est le nouvel eldorado pour les opérateurs de téléphonie qui préparent la mise en vente de l’Iphone 11. Quant au bien-être, aux relations humaines et sociales, à la santé, à l’environnement, y ont-ils songé ceux qui décident, sans nous, et imposent le « tout numérique », multipliant les antennes et ondes électromagnétiques sur une planète déjà bien surchargée ? Nous préparent-ils à la surveillance généralisée de toutes les activités humaines ? A quelles fins ? Pourquoi cette précipitation ? La course à la  technologie de communication dite « intelligente » s’accélère.         

 

1 - Quel est ce monde rêvé de la 5 G ?

 

La 5G promise pour 2021, succédera à la 4ème génération (4G), qui, pour l’heure, est encore loin d’être accessible à tous : les « zones blanches » sont encore nombreuses. Seul un quart des Européens y a accès et, en France, elle couvre principalement les zones urbaines - 40% du territoire n’en dispose pas et des centaines de communes en sont encore à la ZéroG ! Et nombre de citadins et villageois attendent encore le raccordement filaire par la fibre optique. Pourquoi tous ces outils de communication ?  

 

Pour Macron, et bien d’autres européens, l’avenir est à la technologie sans fil pour que « l’intelligence artificielle fasse disrupter tous les modèles économiques ». « Je veux que nous ayons des champions d’intelligence artificielle ici en France » et « pour que l’UE continue de faire la course en tête, j’ai lancé sans attendre une initiative afin d’accompagner et d’accélérer nos efforts de recherche en Europe sur la 6G ! (le Monde du 29.01.2020).

 

Ce monde rêvé de la 5G promet l’égal accès à internet partout. Avec un temps de latence inférieur à une milliseconde, mille fois plus de données transmises et un débit cent fois supérieur à la 4G, cette technologie ouvre la voie du téléchargement éclair, des voitures autonomes, des villes intelligentes, des opérations chirurgicales à distance, des usines dirigées par des robots, connectées H24. Elle promet la démocratisation de « l’internet des objets » avec des frigidaires qui indiquent les aliments périmés, des poubelles informant les éboueurs qu’il faut les vider et l’éclairage public qui s’adapte à la position du soleil…

 

Cette course de vitesse engagée entre les géants de la téléphonie mobile est indispensable aux robots-traders sur les marchés de la finance ou encore aux GAFAM voulant traiter, à des fins commerciales, toutes les empreintes numériques de nos cartes de crédit, de fidélité, etc. La 5G est, avant tout, un vaste marché à conquérir. Des millions d’iphone 11 vont déferler sur le monde mais aussi tous ces objets connectés (34 milliards d’objets en 2025), portant les données personnelles en provenance de nos bracelets, nos maisons, nos voitures ou nos hôpitaux connectés, transmises aux géants de télécommunication grâce au méga-débit de la 5G. Et puis il y a tous les gadgets inutiles connectés : les baskets Nike auto-laçantes, la fourchette anti-bâfrement qui envoie une vibration si on mange trop vite, la montre qui décompte notre temps de vie, le décapsuleur qui, lorsqu’on ouvre une bière, envoie une notification à nos amis…. Alors, fais gaffe aux lunettes que portent tes amis d’apéro, ce sont peut-être des lunettes-espions avec caméra vidéo enregistreuse intégrée. Eh oui ! tous ces « objets à la con » (1) connectés sont disponibles à la vente !  

 

Ce monde « rêvé » que les gouvernants nous imposent est celui du capitalisme technophile et son credo néolibéral : produire, vendre, s’enrichir, puis… jeter pour produire, vendre, s’enrichir encore… Peu importe ce que l’on produit, peu importent les besoins des populations en matière alimentaire, sanitaire, éducative, culturelle, sociale… Il ne s’agit pas de permettre à chacun de vivre dignement, dans un monde écologiquement sûr, socialement juste. Il s’agit de gagner la guerre technologique déjà engagée entre les Etats-Unis, l’UE (l’allemand Vodaphone, Telecom Italia et les français Bouygues Telecom et Orange) et la Chine (Huawei). Selon la Commission européenne, cela représenterait 500 milliards d’euros d’investissements sur les dix prochaines années, faisant bondir le PIB européen de 6% et créer 1.3 million d’emplois.

 

2 - Au diable la démocratie, au diable le principe de précaution

 

Le gouvernement français veut passer en force, lancer la procédure d’attribution des fréquences en septembre pour la mise en œuvre des premiers relais 5G en 2021. Aucun débat démocratique n’a été ouvert sur les enjeux de cette version « intelligente » du capitalisme technophile, avec ses risques de nuisances environnementales  et écologiques, ses dérives sécuritaires et de surveillance généralisée, l’exercice d’un techno-totalitarisme selon Pièces et Main d’œuvre (2). Pendant l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement a autorisé (ordonnance du 25 mars 2020) le déploiement libre de la 5G sur le territoire français et supprimé, au passage, l’obligation pour les opérateurs, d’obtenir l’accord de la Commune pour implanter les antennes. La voie est libre ! La ministre de l’industrie affirme : « Oui, nous avons pris nos responsabilités sanitaires, environnementales » sans pouvoir montrer l’ombre du résultat d’une étude : l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) ne rendra ses conclusions que fin 2021. Le principe de précaution est pourtant inscrit dans la loi européenne exigeant du producteur d’une nouvelle technologie la preuve de son absence de danger avant de la commercialiser. A ce titre, deux ministres ont demandé au 1er ministre d’attendre l’étude, des élus LR ont proposé une commission d’enquête, la Convention Citoyenne pour le Climat a adopté à 98 % un moratoire sur la mise en place de la 5G. Proposition écartée par Macron, qui s’était engagé « à reprendre sans filtre » les propositions de ladite Convention !

 

Et pourtant, le Comité scientifique européen sur la santé, l’environnement et les risques émergents a  pris position (prudemment) fin 2018 « la technologie 5G ouvre la possibilité de conséquences biologiques imprévues ». Les chercheurs indépendants ont détecté des effets néfastes sur les organismes vivants, plantes, insectes et animaux car « la 5G nécessite des ondes particulièrement puissantes produisant une pénétration accrue des champs électromagnétiques. Leur idée est d’utiliser beaucoup plus d’antennes qu’avant, pour mieux tout couvrir et tout pénétrer, les murs par exemple ! Des dizaines de millions d’antennes 5G vont affecter tout le monde dans l’Union et ce sans un seul véritable test biologique ».      

 

3 - Les capitalistes technophiles n’ont que mépris pour l’écologie qui ne leur rapporte rien !

 

Les risques ont été dénoncés par des chercheurs indépendants, mais aussi par le très officiel CNRS qui titrait en 2018 : « Numérique : le grand gâchis énergétique ». Car, pour fonctionner, internet a besoin de supports matériels, d’espaces territoriaux et d’une énergie électrique considérable. En 2018, les ordinateurs, mobiles, tablettes, Data Centers, Réseaux, absorbaient à eux seuls, 10 % de la consommation d’électricité mondiale. Dans les années 2020, « l’économie digitale » qui regroupe l’univers cybernétique (terminaux, réseaux, crypto-monnaies, stockage et transmission d’information), pèsera pour 20 % ; la croissance en besoins énergétiques de cette économie est de l’ordre de 10% par an » (3). Les équipements 5G consommeront 3 fois plus que ceux de la 4G et les internautes passeraient de 3,9 milliards en 2016 à 5 milliards en 2021.

 

Par ailleurs, de gigantesques infrastructures sont nécessaires, très voraces en consommation de métaux rares qui s’épuisent déjà. C’est pourquoi la Chine a développé une politique offensive d’extraction et contrôle 90 % de la production mondiale. Les enjeux géopolitiques sont énormes et les politiques extractivistes vont se développer dans les pays comme l’Afrique du Sud (rhodium), le Brésil (niobium), la République Démocratique du Congo (cobalt). Une puce électronique de 2 grammes implique le rejet de 2 kilos de matériaux ; un courriel avec pièce jointe consomme autant d’électricité qu’une ampoule basse consommation de forte puissance pendant une heure. Cette course à la technologie n’est en rien une réponse aux besoins fondamentaux des populations, ne se soucie nullement de l’utilité des produits fabriqués dont l’obsolescence programmée les fait échouer dans les pays du Sud pour « recyclage ». A l’heure où les instances internationales évoquent l’urgence de la transition énergétique, de la réduction de l’empreinte carbone, de la préservation de la biodiversité, pour limiter les effets du réchauffement climatique, les capitalistes technophiles ne se posent qu’une seule question : comment trouver de nouvelles ressources en minerais ? Ils sondent les fonds marins, en rajoutant encore à la pollution des océans. Olivier Vidal (CNRS) alerte : d’ici 2050, il faudrait extraire du sous-sol plus de métaux que l’humanité n’en a extraits depuis son origine.

 

La 5G accentuera les risques sanitaires sur la Terre. Pour couvrir l’ensemble du territoire, il faudra plus d’antennes. Combien ? Aucune estimation n’a été dévoilée. Aujourd’hui, le déploiement de la 4G nécessite 45 823 antennes. En faut-il 45 000 supplémentaires ? La 5G nécessite l’utilisation de fréquences plus élevées, d’ondes millimétriques plus courtes qui ne peuvent traverser certains bâtiments et obstacles comme les arbres, ce qui impose une augmentation exponentielle des antennes et, par conséquent l’augmentation de l’exposition de la population aux ondes électromagnétiques. On ne pourra plus y échapper ! s’indigne le CRIIREM (centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électro magnétiques non ionisants). Même son de cloche du côté de l’association Robin des toits qui dénonce l’absence d’étude d’impact sanitaire. PRIARTEM (4) alerte sur l’augmentation constante du nombre de personnes électro-sensibles et des Collectifs anti5G démontent des antennes.

 

La menace se situe aussi dans l’Espace. Pour supprimer toutes les zones blanches dans le monde, il faut mettre sur orbite basse (entre 500 et 2 000 km d’altitude) plus de 20 000 satellites autour de la terre et installer plusieurs dizaines de millions d’antennes relais dans nos villes et campagnes. Ces opérations peuvent altérer l’ionosphère, cette couche supérieure ionisée de l’atmosphère qui interagit avec la lumière ultra-violette du soleil. Que savons-nous de l’effet que produiront ces interférences en haute altitude, sur la météorologie, le climat, la protection contre les rayonnements cosmiques, la filtration des rayonnements solaires ? La terre serait ceinturée par un bouclier électromagnétique artificiel, fait d’ondes pulsées induisant des effets sur le vivant.  Pas un être vivant, humain, mammifère, oiseau, insecte, ni les végétaux et la masse de nos mers et océans, ne pourrait se soustraire à une exposition, 24H/24, à des niveaux de rayonnement de radiofréquences, des centaines de fois supérieurs à ceux que nous connaissons. Dans 30 ans, nous déplorerons les effets de cette politique, que subiront les générations futures !!!

  

4 – La surveillance généralisée des populations rendue possible

 

Les tenants de la 5G évoquent la nécessaire vidéosurveillance « intelligente » pour lutter contre la délinquance. Aujourd’hui on identifie ou on saisit le flagrant délit, demain, on anticipera une anomalie. Qui va déterminer les comportements dits « anormaux » ? Les programmateurs des futurs algorithmes ? Le système judiciaire en serait bouleversé : à quoi serviraient les magistrats qui jugent sur le fondement de faits établis ? Des outils de vidéosurveillance se sont développés dans les villes ; en leur donnant  une dimension « intelligente », les reliant à d’autres fichiers (santé, infractions, etc.), ce sont nos libertés publiques qui seront menacées. Ce nouvel ordre urbain doit être soumis au débat avec la population. Certes, on n’en est pas encore à la reconnaissance faciale instituée partout, mais elle se pratique déjà, et pas qu’en Chine, où depuis fin 2019, le Covid-19 a accéléré le recours aux technologies de traçage. Imaginons des badauds sur passage piéton, identifiés automatiquement par les caméras de surveillance d’un Etat autoritaire, capables d’afficher aussitôt le nom et le numéro de carte d’identité d’un individu. Et de faire remonter son casier judiciaire ou le dossier conservant sa loyauté politique au régime…. En Chine, cette vision devient réalité. Début 2018, la police de Zhengzhou (est du pays) affirmait que ses agents portant des lunettes « intelligentes » avaient identifié 7 personnes impliquées dans des enlèvements. Depuis décembre 2019, il est obligatoire de se soumettre, pour l’achat d’une carte SIM, à un scan de reconnaissance faciale, en plus de la présentation de la carte d’identité. Parallèlement, s’ajoute un système de « crédit social » par l’attribution d’une note en fonction du comportement, pouvant empêcher un Chinois qui, par ex., se soustrait à une décision de justice ou ne paie pas une dette, d’acheter un billet de train. Un fichier national de surveillance au service de la répression est très poussé dans le Xinjiang, à l’encontre de la minorité ouïgoure et autres ethnies musulmanes. De la même manière, les réseaux sociaux Tencent et Alibaba se sont associés au gouvernement chinois et développé une application d’identification avec un code couleur les individus exposés au Covid-19. De quels outils de contrôle dispose la population sur l’arbitraire qui peut se mettre en œuvre ?

 

En France, les partisans de la reconnaissance faciale piaffent, estimant que l’autorisation législative à sa mise en place, suggérée fin 2019 par Cédric O, alors secrétaire d’Etat chargé du numérique, est un obstacle. Le procédé d’authentification de l’identité d’un individu est autorisé dans les enquêtes judiciaires pour la recherche de suspects ; il existe dans 3 aéroports d’Ile-de-France. L’autre usage, par contre, l’identification « à la volée » - fonctionnant en temps réel avec les images des caméras de vidéosurveillance - est soumis à autorisation de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés ; s’appuyant sur le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), elle proscrit tout traitement des données sensibles (comme le visage). Même si quelques exceptions sont possibles, la procédure est dissuasive et exigeante : les ordonnateurs de ce type d’usage doivent réaliser une étude d’impact et prouver sa conformité au RGPD, l’expérimentation devant se borner à une seule finalité. Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dénonce cette « idéologie poussiéreuse de la Cnil » et  Christian Estrosi, maire de Nice, pointe « des principes dépassés ». Une loi d’expérimentation sera-t-elle votée au prétexte de sécuriser le Mondial de rugby de 2023 puis les JO de 2024 ? Les industriels français, comme Thales ou Idemia, attendent cette aubaine. Pour l’heure, pas de texte déposé devant le Parlement. Les opposants à ce procédé, comme la Quadrature du net, sont très vigilants craignant qu’une expérimentation de la reconnaissance faciale soit sans retour en arrière possible.

 

Une « avancée » technologique ou scientifique, par ses applications n’est jamais neutre ; elle est l’affirmation d’un choix politique de fonctionnement de la société. En l’occurrence, 5G et autres outils « intelligents » grignotent les principes de liberté et de sûreté. 

 

5 – Préserver les principes de liberté et de sûreté  

 

Comment peser face à la puissance des géants du numérique ? Les technologies numériques vont-elles gouverner nos vies ? Allons-nous laisser le capitalisme technophile confisquer notre mode de pensée ?

 

Les opposants à la 5G, et à l’usage disproportionné de la technologie « intelligente », sont traités d’alarmistes, de rétrogrades, de ringards, d’opposants au modernisme, etc. Mais avons-nous besoin d’être reliés 24/24 au monde entier ? Avons-nous besoin d’outils qui décomptent les yaourts restant dans notre frigo ? Après avoir démembré les services publics de proximité, les gouvernants nous présentent des services « intelligents » pour consulter un médecin à distance, suivre les cours de l’université… Voulons-nous des algorithmes pour trouver un présumé coupable… pour ensuite supprimer les services de la Justice, devenus inutiles ?

 

Les algorithmes de ces machines « intelligentes » sont préparés par les industriels-mêmes qui vendent ces outils, formatant nos comportements et nous transformant en consommateurs « décervelés ». Ce que nous voulons c’est une société plus juste, plus humaine, plus soucieuse du bien-être et du développement humain, grâce à des services de proximité, l’expression libre et l’échange des idées… Ce que nous voulons ce n’est pas la liberté ou la sécurité, mais les deux ! La sécurité nous l’entendons au sens de la sûreté, celle qui figure dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, celle qui nous protège contre l’arbitraire de l’Etat. Vivre en sécurité, ce n’est pas être dans un univers saturé de caméras de surveillance, c’est avoir un logement digne, ne pas être contrôlé dans la rue pour un rien, respirer un air pur, pouvoir se défendre contre l’oppression de l’Etat… C’est lutter contre les politiques qui imposent, subrepticement, des outils de surveillance généralisée, tout en donnant l’illusion aux populations de participer à la décision. Ainsi du Ségur de la Santé, pendant lequel l’Etat continue de fermer des services hospitaliers. Ainsi de la Convention Citoyenne pour le Climat que Macron salue, tout en ré-autorisant les néonicotinoïdes, insecticides tueurs d’abeilles, pour satisfaire les industriels agricoles de la betterave à sucre ! 

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Partout des colères, des mécontentements montent face à l’angoissante catastrophe écologique. Mais on ne pourra infléchir les choix politiques en la matière sans remise en cause profonde de la société et des grandes institutions capitalistes qui la dominent ; l’Etat et les gouvernements successifs font partie du problème, nous livrant au despotisme des intérêts privés.

 

Certes, reconstruire par en bas des services associatifs et locaux offre des alternatives rassurantes dans des territoires spécifiques mais le rouleau compresseur poursuit sa route, s’il n’est pas stoppé par le blocage du système basé sur le profit. Quelques victoires électorales donnent, parfois, l’illusion du changement, comme celle des Verts lors des élections municipales récentes. Mais on sait trop ce que sont les exécutifs locaux coincés dans leurs alliances de façade et découvrant, dans l’exercice du pouvoir, les désaccords avec leurs alliés d’un jour. Peut-on imaginer la sortie de la dépendance collective au numérique généralisé (la fibre optique n’est pas encore totalement installée qu’elle est jugée obsolète !) ? Si l’on ose une comparaison avec le nucléaire, l’on ne peut qu’être inquiet !

 

Chaque fois qu’une ressource d’énergie a menacé de manquer, nous l’avons remplacé par une autre, sans jamais mener de réflexion sur nos modes de consommation. « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré » (5).

 

Odile Mangeot

Le 20.08.2020

Sources : Politis, Fakir, reporterre.net, bastamag, Thur Ecologie Transports

 

(1)   Fakir juillet-septembre 2020

(2)   Pièces et Main d’œuvre- atelier de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble. Dénonce le projet de société techno-totalitaire (nanotechnologies, transhumanisme, etc.) www.piecesetmaindoeuvre.com

(3)   Analyse de Damien Ernst, professeur spécialiste de l’énergie (université de Liège) citée par Thur Ecologie Transports

(4)   Association PRIARTEM – Pour Rassembler Informer et Agir sur les Risques liés aux Technologies Electromagnétiques  

(5)   Guillaume Pitron (auteur de La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique – ed. Les liens qui libèrent) a emprunté ce constat amer à Albert Einstein