La page des poèmes
Pas
de fumée sans feu
Ne rate pas le train de l’espoir
Méfie-toi il est déjà entré en gare
Viens avec nous changer l’Histoire
Il est temps de ranger ta pétoire
De laisser tomber ton vin ton pinard
Regarde la pauvreté s’étaler sur les trottoirs
Hassen
Possession
nuancée
il y a les peuples
il y a les pays
il en est des pays
il en est des peuples
il en est des paysages
des arbres
des ciels des cieux des dieux
des mots et des langues et des langages
divers diversement sentis
il y a des êtres des hommes des femmes des enfants
qui chantent pleurent aiment haïssent
avec des mots dissemblables
des êtres
avec des mains des yeux des vies
pour se dire
que la Terre
elle
notre Terre la nôtre
est la même partout semblable
et pourtant unique
celle de l’autre
Pedro Vianna
Brisures, 12.IX.1984