Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


dimanche 26 avril 2020


Contre la suspension du droit d’asile

Depuis le 17 mars, l’accès à la demande d’asile est à l’arrêt, l’Office français de l’immigration et de l’intégration a suspendu sa plate-forme téléphonique et les guichets des préfectures sont fermés. Le gouvernement abolit de fait le droit d’asile. Le 14 avril, huit organisations ont saisi le tribunal administratif pour qu’il sauvegarde le droit d’asile et la garantie de protection des personnes en attente d’enregistrement de leurs demandes, enjoignant l’OFII d’ouvrir immédiatement les droits aux conditions matérielles d’accueil et à un hébergement individuel pour toutes les personnes en attente de protection.

Le 30 mars, le Conseil d’Etat refuse la fermeture des centres de rétention administrative (CRA) pour cause d’épidémie, demandée par Avocats pour la défense des droits des étrangers, Conseil national des barreaux, Gisti, Cimade, syndicat des avocats de France, considérant que les personnes enfermées doivent être libérées, alors même que les perspectives d’éloignement du territoire sont inexistantes, que les frontières avec les pays concernés sont souvent fermées.

Le 9 avril, une coalition de 92 associations a saisi 7 rapporteurs des Nations Unies en charge des questions de pauvreté extrême, de santé, d’accès à un logement décent, à la nourriture, à l’eau potable et à l’assainissement ainsi que des migrants et des défenseurs des droits humains, pour qu’ils bénéficient des mesures de prévention du Covid-19. Cette communication urgente demande aux Rapporteurs Spéciaux de rappeler au gouvernement français la nécessité de prendre des mesures de protection à l’égard de ces personnes. gisti.org