Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


jeudi 13 juin 2019


Des asticots dans les Verts

Sur la liste EELV de Jadot sont trois transfuges dont deux en bonne place, en provenance de l’Alliance écologiste indépendante, cette dernière n’hésitant pas à s’afficher avec la fachosphère.

Governati, dirigeant de ce parti vert de gris, est un adepte du changement. Il est passé du CNI au RPR, puis à l’UDF, avant de servir de banquier aux organisations en mal d’écus. Ce drôle d’asticot recycle ainsi trois de ses adeptes contre des prêts à 3,5 %... mieux que le livret A. Après avoir fait fortune dans les magasins de meubles, il a investi dans le bricolage électoral juteux. Cet homme a de la ressource humaine. Il a fondé une dizaine de partis, dispose d’une aide publique de 145 000€/an octroyée au titre de son savoir-faire : aux élections de 2012 et de 2017, il a réussi à présenter 500 candidats dans plus de 50 circonscriptions et obtenu le sésame de plus de 1 % des suffrages exprimés.

Pour payer les 500 000 € d’affiches et de 45 millions de bulletins de vote, fallait bien chercher l’argent contre contrepartie… pour, comme dit Jadot, qui enfle du jabot, « rassembler la famille écolo ». Gageons qu’il aura quelque mal à régurgiter cette drôle d’engeance d’asticot. 

Précisions encore que le chanteur Lalanne, de l’Alliance Jaune, a bénéficié également des prêts Governati et s’est retrouvé sans voix.

Serge Victor, d’après l’article de Didier Hassou, le Canard Enchaîné du 15 mai 2019