Je
suis comme la rose du matin
qui
pleure sa rosée
à
la fraîcheur de l’aube
frémissante
et blême
sur
laquelle les paupières de la nuit
laissent
encore
difficilement
transparaître
la
promesse d’un jour éclatant
à
la faveur d’un soleil radieux et coquin
qui
s’amusera à éclabousser la rose
encore
humide
pour
la cuire
en
des reflets chatoyants
d’un
rouge délicieusement velouté
Eric Meyleuc
Années
1990, Les lilas
In Mots-Miroirs : au
cœur des maux
Paris, 2004
in Présence d’Eric Meyleuc –Pedro
Vianna
La Ruche des Arts
Les numéros spéciaux de Plein Sens n° 01
Paris, 2018