Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


dimanche 19 janvier 2020


Les      Amis     de     l’Emancipation     Sociale

Stopper, neutraliser le Macron
Fermer la porte à la pieuvre des fonds de pension

Le petit commissionnaire de la haute finance, le mal élu de cette Ripoublique, lui qui s’est entouré du peu recommandable Benalla, du milliardaire Niels condamné pour proxénétisme après avoir fait fortune dans le téléphone rose, celui-là n’a qu’un ordre de marche : saigner le « populo » pour engraisser encore plus les rentiers du capital : voraces, ils réclament toujours plus et on nous dit que les caisses sont vides ! Depuis le 1er janvier 2019, les dividendes du CAC 40 (les 40 entreprises cotées en Bourse) ont augmenté de 28 %... en moyenne. Quant à LVMH, l’industrie du luxe des milliardaires…. ses profits redistribués ont bondi de 68 %...
Mais pas touche au grisbi des nantis !
Il nous faudrait nous « adapter »  à la voracité d’une minorité parasite !

Les ordres de marche de Macron… et ses superviseurs

La kleptocratie bruxelloise. Le 23 mai 2018, la commission européenne réclamait des mesures fortes visant à réduire de plus de 5 milliards les dépenses publiques à l’horizon 2022. Il s’y est déjà attelé, le Macron, en puisant dans les cotisations chômage, en réduisant les indemnités à verser de 1,3 milliard… sachant que cette escroquerie repose sur une partie des sans-emploi puisque seuls 42 % des 6.6 millions d’inscrits à Pôle Emploi sont indemnisés !

Les financiers très pressés. Octobre 2017, Macron reçoit une poignée de financiers de haut vol dont le PDG de Black rock, le géant des fonds de pension états-unien (il pèse 6 000 milliards de dollars, dispose de 14 000 employés, couvre plus de 30 pays… est présent dans 17 000 conseils d’administration d’entreprises, y compris françaises… Peu de temps après, il reçoit Jean-François Cirelli, le PDG de Black rock France, celui-là a mené la privatisation de GDF. Il l’invite à piloter les « réformes » structurelles prioritaires. Juin 2019 : Cirelli exulte « Nous présentons nos recommandations permettant l’épargne retraite capitalisée afin de la rendre attractive. Elle s’inscrit dans le cadre du plan Juncker, président de la commission européenne. Elle se présente comme complémentaire de la retraite à points » rognée, donc nécessaire… 

Puis vint la concertation-bidon avec Delevoye, l’entremetteur dévoyé, grassement rémunéré (illégalement) par des assurances privées… Ben, voyons… entre gens du milieu…

… pour faire avaler les fourberies macroniennes

Le Scapin Macron et ses hommes de main avancent masqués. Ils jouent de la flute pour tondre ceux qu’ils considèrent comme des moutons. «Réforme juste, équilibrée, moderne… », la jactance des éléments de langage démagos bat la mesure. Elle est reprise en chœur par les médias dominants et ceux qu’ils considèrent comme des idiots désinformés vont s’y laisser prendre : on s’attaque aux régimes spéciaux « injustes ». En réalité, ils concernent 3 % des salariés... sans compter les régimes spéciaux des sénateurs et autres ministres…

Il s’agit de faire croire que la régression sociale bénéficierait aux précaires, à ceux qui ont des carrières en dents de scie. Pourquoi donc ne pas lutter contre les contrats courts ? Et que vaut la promesse de 1 000€… quand ?... pour une carrière pleine de 42 annuités jusqu’à 64 ans ? Le minimum vieillesse est actuellement à 903 € ! Le taux d’emploi des 60-64 ans n’est que de 31 % en 2018. 900 000 actifs de plus de 55 ans sont demandeurs d’emploi car trop chers pour les employeurs, pas assez productifs… Est-il si généreux, le Macron, celui qui a refusé de porter la pension des non-salariés agricoles à 860€ en mai 2018 ?

Les femmes, gagnantes ? Avec 5 % de bonus par enfant au lieu de 8 trimestres : pour compléter leur carrière, elles devront travailler plus longtemps et leur pension sera calculée sur l’ensemble de la carrière à points… et non plus sur les 25 meilleures années !                                                                                                                                 …/…   

Il nous ressort la pénibilité après en avoir exclu 4 critères, par exemple, l’utilisation du marteau-piqueur ! Mais les quelques bénéficiaires pourraient partir 2 ans plus tôt… après avoir reculé l’âge de la retraite à 64 ans ! 62 ans c’est mieux que 60 ?

Les fonctionnaires, pénalisés, mais il leur promet d’inclure les primes (disparates) qui s’échelonnent de 25 à 9 %. Fini le calcul de la pension sur les 25 meilleures années, tout dépendra de l’ensemble de la carrière ! A juste titre, les profs sont vent debout malgré les augmentations de salaires promises… échelonnées entre 2021 et 2037… et, encore, sous conditions !

Mais la duperie ne s’arrête pas là

Avec la clause du grand-père, Macron et Cie prétendent jouer sur les égoïsmes des actifs contre les jeunes générations. Le régime unique ne s’appliquerait qu’en 2037 ! Ceux nés après 1975 verraient leurs annuités converties en points (comment ? Mystère…), ceux qui commenceront à travailler en 2022 seraient sacrifiés sur l’autel des points…

Une usine à gaz pour susciter la guerre entre générations.

Macron et Berger le savent : la retraite à points mise en œuvre en Suède en 2001 a provoqué une baisse de 20 à 30 % des pensions, les retraites complémentaires à point Agirc et Arrco ont vu leur rendement passer de 16 % dans le milieu des années 1960 à 5.99 % en 2018 !

Le projet Macron c’est l’universalité de la précarité pour le plus grand nombre
 Et, pour les plus aisés, la souscription, à haut risque, d’une retraite complémentaire auprès des fonds de pension.

« C’est brutal » dit Berger qui prétend faire de la cogestion avec Macron. Faut pas d’âge-pivot à 64 ans, avec une décote de 10 % pour ceux qui veulent partir à 60 ans alors que certains ont accumulé 42 ans de cotisations et seront pénalisés par le malus. Dans sa langue de bois, il a tenté de persuader Macron qu’il devrait diminuer les pensions en douceur, avec le Medef : « Faut une gouvernance responsable permettant l’équilibre à court, moyen et long terme ». Non, dit Macron, faut pas dépasser 14 % du PIB et s’aligner sur l’Allemagne… où 18.7 % des retraités sont sous le seuil de pauvreté alors qu’en France ils sont 7.3 % ! Pas de pitié pour les derniers de cordée.

Va-t-on se laisser tondre ?

Le 9 janvier, c’est 2 millions de manifestants qu’il faut dans les rues,
suivis de grèves et d’occupation des lieux de travail.
 Surtout ne pas laisser les plus combattifs isolés, se rappeler la détermination des Gilets Jaunes

Macron a déjà lâché du lest pour les policiers, les militaires (il en a besoin pour réprimer)
 puis les pompiers et les danseurs de l’Opéra…

Les équipes syndicales, tout comme la base, semblent déterminées.
Quand l’adversaire recule, il faut avancer, résolument.
C’est possible !
alors que Macron joue le pourrissement, tente de retourner à son profit l’opinion,
espère la résignation et l’exacerbation des égoïsmes pour détruire les solidarités

Rassemblement le 9 janvier à VESOUL (8h rond-point du lac), à BELFORT (10h maison du peuple)…

Les Amis de l’Emancipation Sociale – AES

Les faits et  chiffres de ce tract sont extraits du mensuel Le Monde Diplomatique – janvier 2020
Pour en savoir plus. Lisez-le. En vente en kiosques ou abonnement sur www.monde-diplomatique.fr

Tract édité par nos soins, le 7.01.2020                                                                                                      ne pas jeter sur la voie publique

vendredi 6 décembre 2019


Dès le 5 décembre, tous et toutes mobilisé(e)s

Les Amis de l’Emancipation Sociale, association d’éducation populaire tournée vers l’action, ont appelé à la mobilisation le 5 décembre et après.

Il s’agit de s’opposer massivement aux régressions sociales de Macron
-         qui a déjà ponctionné plus de 3,4 milliards de la caisse des chômeurs, ceux qui ont cotisé pour percevoir des indemnités en cas de licenciement, les mêmes qui sont déjà lourdement pénalisés par les contre-réformes antérieures (2 sur 3 ne perçoivent aucune indemnité !)
-         qui prétend étendre la précarité alors que 8,8 millions de personnes sont considérées comme pauvres (avec un revenu inférieur à 1 026€/mois)
-         qui veut imposer la réduction des pensions de retraite, repousser l’âge de départ et casser le système solidaire de retraite par répartition pour y introduire les capitaux privés des fonds de pension
-         qui maltraite les usagers, les personnels des hôpitaux et des services publics  

Des réformes ?
OUI pour le progrès social du plus grand nombre
NON pour favoriser le 1% des plus riches : suppression de l’impôt sur la fortune, flat-tax qui réduit leur imposition, paradis fiscaux qui les exonèrent et fraude fiscale favorisée par des cabinets d’avocats d’affaires, et ce, alors que le dépenses de l’Elysée explosent, que les régimes spéciaux des députés, sénateurs … sont mis sous le tapis… A en croire Bayrou, mis en cause par la justice, tous les politiques seraient des fraudeurs !

NON à la Ripoublique, OUI à la solidarité collective

Le pouvoir macronien fragilisé, avance masqué. Il nous gargarise d’équité, d’âge pivot, de clause du grand-père, de lutte contre les privilèges de ceux qui se sont battus pour obtenir une retraite de progrès social. Il faut faire cesser cette démagogie outrancière.

Pour faire advenir une société de justice sociale, mettre fin à la domination du capitalisme financiarisé qui détruit l’Homme et la planète, le 5 décembre, ce doit être la date d’une lutte prolongée pour l’émancipation sociale.

Toutes les conditions semblent réunies pour déstabiliser le pouvoir, pour bloquer les contre-réformes néolibérales. Quand le pouvoir recule, il faut avancer




Les   Amis   de   l’Emancipation   Sociale
OUI à une société solidaire, plus juste,
à construire collectivement

NON à une société du chacun pour soi, de l’insécurité sociale
NON aux régressions sociales de Macron !

Les attaques de Macron contre les privés d’emploi

Véritable machine à fabriquer de la pauvreté, la « réforme » de l’assurance-chômage se met en œuvre pour économiser 3.4 milliards d’euros sur le dos des sans-travail, et notamment des plus précaires (CDD et intérimaires).

Durcissement des conditions d’ouverture des droits à l’assurance-chômage. Pour toucher du chômage :
Avant le 1er novembre : il fallait avoir travaillé 4 mois sur une période de 24 mois.
Après le 1er novembre : il faut avoir travaillé 6 mois sur une période de 28 mois
Alors qu’un chômeur sur 2 perçoit des indemnités actuellement, demain ce sera 1 sur 3 !

Quasi-suppression du droit rechargeable. Quand un demandeur d’emploi retrouve du travail, ses allocations chômage sont suspendues et lui sont de nouveau versées, s’il se retrouve au chômage, prolongeant ainsi ses droits.
Avant : 1 mois travaillé rechargeait ses droits d’autant.
Après : il faut 6 mois travaillés pour ouvrir de nouveaux droits. Les plus touchés sont ceux qui cumulent des CDD,
alors que 35 % des emplois proposés sont des emplois non durables de moins de 6 mois !

Chute brutale du montant des indemnisations pour celles/ceux qui ont des périodes de travail hachées. Au 1er avril 2020, la période de référence pour le calcul de l’indemnisation ne sera plus la période travaillée mais la période sur laquelle s’étalent les contrats. Ex. : 2 personnes en CDD au même salaire, la 1ère en CDD de 6 mois en continu et la 2ème via 2 CDD de 3 mois
Avant : même indemnité journalière.
Après : la 2ème percevra moitié moins.

NON à ce système condamnant les plus précaires aux emplois pénibles et mal payés,
  au risque de se retrouver sans indemnités, puis au RSA…

Macron fait les poches des plus pauvres !

En France, la pauvreté augmente: 14.2 % de la population, soit 8,8 millions (7.8 millions en 2009) sont « pauvres monétaires », avec un revenu inférieur à 1 026€ par mois. 

Au prétexte d’être « plus équitable », Macron veut « simplifier » le dispositif des 10 minima sociaux existants. Il annonce l’idée du Revenu Universel d’Activité (RUA) : un fourre-tout qui regrouperait RSA, prime d’activité et APL, voire également l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou encore l’Allocation Adulte handicapé (AAH). En fait, il lorgne sur les budgets pour les écorner : les 11 milliards du RSA, les 18 milliards de l’APL, les 8 milliards de la prime d’activité…

La recette du capitalisme financier, consistant à piquer du pognon aux plus pauvres pour continuer à faire des cadeaux aux plus riches et servir des dividendes toujours plus gros aux actionnaires, elle nous fait vomir !

Les prestations sociales sont des droits et non des aides !
                                                …/…
Une société solidaire prend soin des enfants, des malades, des handicapés, des vieux… L’AAH est un droit pour 1,1 million de personnes handicapées. L’APL est un droit pour l’accès au logement de 6,5 millions de ménages, etc.
NON aux recettes honteuses qui se mijotent au « sommet » !
Oui à l’extension des droits sociaux, en exigeant, par exemple
-         un revenu décent pour les 18-25 ans qui doivent se contenter de la maigre Garantie-Jeunes (484€/mois)
-         des droits supplémentaires aux personnes âgées et aux personnes handicapées, pour une vie digne

Ne laissons pas Macron faire main basse sur les retraites

Nous ne sommes pas dupes ! Le projet de régime de retraite par points a pour objectif de réduire les pensions et de repousser l’âge de départ à la retraite. Il fige le montant des richesses à répartir entre retraités en refusant une augmentation des ressources, c’est-à-dire des cotisations.

Nous refusons que les générations les plus jeunes soient maltraitées, qu’elles n’aient à se satisfaire que de retraites misérables ou à être obligées de recourir à la capitalisation pour ceux qui en auraient les moyens. Quel que soit leur âge, ceux qui ont travaillé ou travailleront, ont droit à une retraite digne, c’est-à-dire à 75% au moins de leur rémunération antérieure ou celle des meilleures années, et pas en-dessous du SMIC. Retraite à 60 ans maxi pour tous, 55 ans pour les métiers pénibles. Nul ne doit être pénalisé du fait des difficultés rencontrées au long de sa vie active.

Nous défendons le système de retraite par répartition, solidaire et intergénérationnel : les cotisants actuels paient la retraite des cotisants d’hier.

NON à l’entrée du capital (via les fonds de pension) dans un système financé par des cotisations.


Rejoignez le mouvement social et celui des Gilets Jaunes
Soutenez l’appel à la grève des Cheminots (journée nationale interprofessionnelle CGT, FO, FSU, Solidaires + 4 organisations de jeunesse

Manifestez le 5 décembre 2019
Vesoul 10h – rond-point du Leclerc/Noidans
 Montbéliard 14h champ de foire
Belfort : 10h maison du peuple
 et les jours suivants avec les hospitaliers (17 décembre), les étudiants…

Nous sommes les plus nombreux et si nous nous levons, nous ferons reculer Macron et son gouvernement

 NON à cette société où les riches se pavanent, où les pauvres doivent se soumettre à des exigences humiliantes pour pouvoir survivre

Le 23.11.2019                                                  édité par nos soins                                                       ne pas jeter sur la voie publique

Les Amis de l’Emancipation Sociale sont tous
 Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme
Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète
Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité que nous voulons multicolore, multiculturelle et solidaire

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