LIBERATION
DES PRISONNIERS PALESTINIENS
Depuis que l'occupant sioniste a envahi toute la
Palestine, il y a 50 ans, 850000 Palestiniens ont été enfermés dans les geôles
israéliennes. Toutes les familles palestiniennes ont eu, ou ont encore, un ou
des membres détenus, quelquefois plusieurs de la même famille en même temps.
Actuellement ils sont 6300 dont 300 enfants ; 1700 sont malades, certains
sont dans un état grave sans être soignés. 500 sont en détention
administrative,c'est-à-dire sans inculpation ni procès pour des périodes de 6
mois renouvelables sans limite. 24 journalistes, 13 élus au conseil législatif
palestinien, 8 parlementaires sont détenus dont Marwan Barghouti, dirigeant du
Fatah, depuis 13 ans pour cinq fois perpétuité. 458 prisonniers sont condamnés
à perpétuité et 459 à plus de 20 ans d'incarcération.
Leurs droits élémentaires ne sont pas respectés,
c'est pourquoi ils doivent périodiquement faire grève de la faim pour se faire
entendre. C'est le cas actuellement de 1700 d'entre eux, depuis le 17 avril
2017, pour notamment faire respecter le peu d'acquis obtenus lors de la
précédente grève de la faim en 2014. Depuis 12 jours alors que certains
grévistes commencent à être au bout de leurs forces, l'occupant israélien ne
veut toujours rien entendre.
Leurs principales revendications sont les suivantes :
- Reprogrammer une deuxième visite prévue par La Croix Rouge et
qui a été annulée.
- Le respect de la
régularité des visites : toutes les deux semaines.
- Plus d’interdiction
de visite aux proches d‘un détenu.
- Prolongation de la
durée de visite de 45 minutes à 90 minutes.
- Permettre au détenu
de se faire prendre en photo avec ses proches tous les trois mois.
- Faciliter l’accueil
des familles des détenus devant les portes des prisons.
- Permettre aux
enfants et aux petits enfants de moins de 16 ans de rentrer à chaque visite.
- Les détenues
palestiniennes demandent un transport particulier lors des transferts et des
visites
hors du parloir.
- Rompre avec les pratiques et la politique du délaissement et
l’abandon sanitaire.
- Organisation de
consultations médicales périodiques.
- Procéder avec rapidité aux interventions chirurgicales
et les traiter dans l’urgence qu’elles
nécessitent.
- Permettre aux
médecins spécialistes de l’extérieur d’accéder à l’établissement.
- Libérer les détenus
souffrant de maladies chroniques ou de handicaps.
- Les soins ne doivent
pas être à la charge du détenu.
- Installer un téléphone public pour les détenus palestiniens dans
toutes les prisons et dans les
différents quartiers
afin de leur permettre de communiquer avec leurs proches ( les détenus de
droit commun ont
droit au téléphone portable en prison ).
Ce jeudi 27 avril 2017, une grève générale a eu lieu en
Cisjordanie et à Gaza en solidarité avec les prisonniers palestiniens. Des
rassemblements ont aussi eu lieu en France et dans le monde.
Alors que la résistance palestinienne est malheureusement
divisée, la solidarité avec les prisonniers est depuis longtemps un facteur
d'unité à laquelle le peuple aspire face à l'ennemi, malgré les divisions des
organisations. Nous l'avions vu à Gaza il y a quatre ans,lors des
rassemblements hebdomadaires des familles de prisonniers, où se trouvaient côte
à côte des militants du Fatah, du Hamas, du Djiad islamique palestinien, du
FPLP, du FDLP, … brandissant des photos de leurs prisonniers et de leurs
leaders historiques y compris Arafat, Cheik Yassine et même ... Abbas !
Vive la résistance du peuple palestinien
Libération de tous les prisonniers
palestiniens
Libération de toute la Palestine
ER 29042017