Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


mardi 2 mai 2017

LIBERATION DES PRISONNIERS PALESTINIENS


Depuis que l'occupant sioniste a envahi toute la Palestine, il y a 50 ans, 850000 Palestiniens ont été enfermés dans les geôles israéliennes. Toutes les familles palestiniennes ont eu, ou ont encore, un ou des membres détenus, quelquefois plusieurs de la même famille en même temps. Actuellement ils sont 6300 dont 300 enfants ; 1700 sont malades, certains sont dans un état grave sans être soignés. 500 sont en détention administrative,c'est-à-dire sans inculpation ni procès pour des périodes de 6 mois renouvelables sans limite. 24 journalistes, 13 élus au conseil législatif palestinien, 8 parlementaires sont détenus dont Marwan Barghouti, dirigeant du Fatah, depuis 13 ans pour cinq fois perpétuité. 458 prisonniers sont condamnés à perpétuité et 459 à plus de 20 ans d'incarcération.
Leurs droits élémentaires ne sont pas respectés, c'est pourquoi ils doivent périodiquement faire grève de la faim pour se faire entendre. C'est le cas actuellement de 1700 d'entre eux, depuis le 17 avril 2017, pour notamment faire respecter le peu d'acquis obtenus lors de la précédente grève de la faim en 2014. Depuis 12 jours alors que certains grévistes commencent à être au bout de leurs forces, l'occupant israélien ne veut toujours rien entendre.
Leurs principales revendications sont les suivantes :
    - Reprogrammer une deuxième visite prévue par La Croix Rouge et qui a été annulée.
    - Le respect de la régularité des visites : toutes les deux semaines.
    - Plus d’interdiction de visite aux proches d‘un détenu.
    - Prolongation de la durée de visite de 45 minutes à 90 minutes.
    - Permettre au détenu de se faire prendre en photo avec ses proches tous les trois mois.
    - Faciliter l’accueil des familles des détenus devant les portes des prisons.
    - Permettre aux enfants et aux petits enfants de moins de 16 ans de rentrer à chaque visite.
    - Les détenues palestiniennes demandent un transport particulier lors des transferts et des visites
      hors du parloir.
    - Rompre avec les pratiques et la politique du délaissement et l’abandon sanitaire.
    - Organisation de consultations médicales périodiques.
    - Procéder  avec rapidité aux interventions chirurgicales et les traiter dans l’urgence qu’elles
      nécessitent.
    - Permettre aux médecins spécialistes de l’extérieur d’accéder à l’établissement.
    - Libérer les détenus souffrant de maladies chroniques ou de handicaps.
    - Les soins ne doivent pas être à la charge du détenu.
    - Installer un téléphone public pour les détenus palestiniens dans toutes les prisons et dans les
      différents quartiers afin de leur permettre de communiquer avec leurs proches ( les détenus de
      droit commun ont droit au téléphone portable en prison ).

Ce jeudi 27 avril 2017, une grève générale a eu lieu en Cisjordanie et à Gaza en solidarité avec les prisonniers palestiniens. Des rassemblements ont aussi eu lieu en France et dans le monde.

Alors que la résistance palestinienne est malheureusement divisée, la solidarité avec les prisonniers est depuis longtemps un facteur d'unité à laquelle le peuple aspire face à l'ennemi, malgré les divisions des organisations. Nous l'avions vu à Gaza il y a quatre ans,lors des rassemblements hebdomadaires des familles de prisonniers, où se trouvaient côte à côte des militants du Fatah, du Hamas, du Djiad islamique palestinien, du FPLP, du FDLP, … brandissant des photos de leurs prisonniers et de leurs leaders historiques y compris Arafat, Cheik Yassine et même ... Abbas !

Vive la résistance du peuple palestinien

Libération de tous les prisonniers palestiniens

Libération de toute la Palestine

ER 29042017