Suite à l’article sur la 5G dans PES n° 65

Denis poursuit la réflexion

 

Allez, en voiture ! Un petit tour dans les coulisses, un petit tour du côté de la « marchandise fétiche ». Ah, Karl, si tu voyais !

Suite à l’article sur la 5G et le tout numérique, questionnons-nous :

-         du confort nécessaire à l’emprise quotidienne de gadgets numériques sur nos vies, est-ce qu’il y a loin ?

-         oui, la recherche médicale utilise la machine à calcul, les algorithmes, mais « le Capital, par essence, est voué à conquérir de plus en plus de territoires ». Karl Marx

-         et nous, à quels renoncements sommes-nous préparés ? Les créatifs du marketing, de la pub, utilisent les mêmes outils numériques. A quelles fins ?

-         Pour l’actionnaire, dans sa petite idéologie à bout de course, où est la meilleure rentabilité aujourd’hui ?

Spoliations et accaparement des terres, avec élimination physique des petits paysans, mais le tout numérique, ses antennes, ses relais, ses satellites, ses téléphones mobiles, ses objets connectés, le puçage (un tout petit machin sous ta peau), hein, Manu, le casseur de solidarité, c’est le progrès ! Ben oui ! C’est tout bénéf !

Et le patron de Monsanto, celui du « Y a pas un centime à perdre ! », ça nous aurait échappé qu’on est dans un grand marché dans lequel nous obéïssons aux  ïnjonctïons à changer régulièrement nos gadgets numériques ?

Et notre capacité à comprendre, bordel ? Je te donne un jouet mais tu ne vas pas voir ce que font les grands avec la technologie !

Quand on voit la médiocrité de certains grands patrons ou actionnaires et les moyens techniques colossaux qu’ils ont, ça devrait faire peur ! (et la médiocrité de certains politiciens, rien de nouveau !)

L’article d’Odile sur la 5G, nous parle de PMO – Pièce et Main d’œuvre – c’est le nom. Maintenant, si nous voulons utiliser notre capacité à comprendre, il faut lire leurs enquêtes sur les raisons cachées du puçage des animaux et des humains. Derrière les antennes, les relais, les capteurs, les stockages d’informations, un data-center = l’équivalent en consommation d’électricité d’une ville de 300 000 habitants. Bonjour la croissance ! La nécro-technologie ! Les nanotechnologies et la maxi servitude !

Le capital veut tout : tous les territoires, tous ! Ta santé, tes rêves, ton intimité

L’actionnariat rapace va là où la rentabilité est la meilleure. Faut pas hésiter à le répéter !

 

Contre ça ? La barrière républicaine, des garde-fous ? Quelles barrières ? Il n’y a pas si longtemps, le pain naturel du fermier était politique. Nos pensées sont politiques, solidairement, noblement politiques ! A trop l’avoir oublié, à trop avoir délégué à des bonimenteurs de foire, nous nous sommes nous-mêmes dépossédés, oubliés !

 

Permettez un petit détour par l’agriculture saine, quand même ! Les sols, comme nous, subissent des infections ; pour les blés tendres, par exemple, ça s’appelle les caries. Le bon fermier utilise simplement du sulfate de cuivre. Les gros, incompétents, l’agrobusinessman, toutes les technologies au service des pesti-insecti-fongicides (qui le font crever).

Notre capacité à vouloir comprendre est notre sulfate.

Sous les antennes, les objets connectés, le virtuel, l’innovation numérique, Regarde bien ! C’est pas que pour les objets tout ça ! « Cent patates ! » Sans compter, en amont, les terres souillées pour les composants du numérique, Mais ça, ça sera pour la prochaine fois.

Bien à vous, chers « blés tendres ». Denis

le 27 septembre 2020