Rouges de colère car les classes populaires ne doivent pas payer la crise du capitalisme.



Verts de rage contre le productivisme qui détruit l’Homme et la planète.



Noirs d’espoir pour une société de justice sociale et d’égalité


mardi 1 mars 2022

                                                                   Nous avons lu


L’impasse. Comment Macron nous mène dans le mur

L’auteur contribue à nous éclairer sur les effets délétères de « l’aristocratie d’Etat » que Macron parachève en s’appuyant sur le poids des grandes écoles comme l’ENA et les institutions de la 5ème République. C’est le pouvoir de la bancocratie et du capitalisme financiarisé qui est à l’œuvre derrière les personnages publics qui nous assènent de fausses évidences. Non, les dépenses publiques, l’allègement de la fiscalité, la réduction des droits du travail ne permettent pas le ruissellement des richesses. Non, la désertification des territoires ruraux au profit des grandes agglomérations n’est pas une organisation efficiente des territoires. Non, les politiques élitistes et méritocratiques ne peuvent atteindre l’excellence scolaire et l’émancipation éducative pour tous. Pour sortir de l’impasse de « l’imaginaire néolibéral mortifère », il faut d’abord et avant tout produire une alternative écologique, sociale et démocratique ancrée dans les classes populaires.

Certes nous n’avons pas besoin du petit Bonaparte mais les politiques conduites depuis près de 40 ans ne sont pas des « erreurs » comme il est dit. Certes, il faut changer les modes de production et de consommation ce qui pénalisera les classes moyennes supérieures. Outre les contre-vérités assénées qui sont bien mises en exergue dans cet essai, l’on peut regretter que la vision nostalgique de l’auteur d’une social-démocratie rénovée laisse dans l’ombre les contraintes internes et externes du capitalisme. GD

Guillaume Duval, ed. Les liens qui libèrent, 14.50€, 2021