Stocamine
Le
parquet de Strasbourg a annoncé le 8 mars 2022 avoir saisi l’office central de
lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique. Ce service
de police judiciaire de la gendarmerie nationale va être chargé d’étudier la
nature exacte des 42 000 tonnes de déchets stockés sous la nappe
phréatique de Wittelsheim (Haut-Rhin) dans la banlieue de Mulhouse.
Entre
les deux tours de l’élection présidentielle, le 15 avril, pendant les vacances
scolaires, au seuil du week end de Pâques, J. Castex et B. Pompili ont signé un
scandaleux décret ouvrant la voie à l’enfouissement définitif des 42 000 t
de déchets toxiques sur le site de Stocamine. Ce décret exempte le stockage de
certains déchets dangereux de garanties financières. L’enfouissement était
bloqué jusque-là car les Mines de Potasse d’Alsace, filiale à 100% de l’Etat,
n’avaient pas constitué de garanties financières. Y aurait-il un lien entre ces
deux informations ? Par le plus grand des hasards, l’enfouissement commencera-t-il
avant les investigations des services de police ? sur Reporterre.net
Rappel :
cet enfouissement, démarré dans les années 90, devait être temporaire et
réversible (cf article dans PES n° 77). JLL
55 %
C’est la part, en 2019, des
ouvrières non qualifiées travaillant avec des horaires atypiques en France
– tôt le matin (entre 5 et 7 heures), tard le soir (entre 20 heures et minuit),
la nuit (entre minuit et 5 heures), le samedi, le dimanche. C’est 11 % de plus
qu’en 2013. Sur l’ensemble des salariés, la part des personnes en horaires
atypiques est de 36 %. Les femmes sont plus concernées (37 % contre 35 % pour
les hommes).
Selon
une étude de l’Institut national d’études démographiques, parue mercredi 27
avril.